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Ukraine : Moscou, intervention militaire ou arme économique ?
Après la chute de Ianoukovitch
Publié dans La Tribune le 28 - 02 - 2014

Manœuvres militaires, intervention de groupes pro-russes, rhétorique agressive. Moscou fait monter la pression. L'occident aussi. Une guerre est-elle possible ?
La crise ukrainienne ne connaît toujours pas d'épilogue. La chute du président
Ianoukovitch n'a pas mis fin à la crise. Moscou, qui voit d'un mauvais œil la manœuvre qui a permis la destitution du président ukrainien, a entamé des manœuvres militaires. Washington, Londres et l'Otan ne cessent de mettre en garde Moscou contre une intervention en Ukraine. La tension monte graduellement depuis jeudi. D'abord avec le drapeau russe hissé sur des bâtiments officiels en Crimée, une république autonome ukrainienne. Après c'est la réapparition de
l'ex-président Ianoukovitch, introuvable depuis samedi, qui a demandé la protection de la Russie.
Malgré la destitution de Viktor Ianoukovitch le week-end dernier, Vladimir Poutine ne relâche pas la pression. Il s'agit de son territoire d'influence. Pour cela, il a réuni mardi son conseil de sécurité pour étudier la situation en Ukraine avant d'ordonner, mercredi, des manœuvres militaires d'urgence dans l'ouest du pays, pour vérifier l'aptitude de ses troupes au combat. Mais l'intervention militaire n'est pas la seule arme dont dispose Poutine. Moscou possède une arme plus redoutable.
L'économie. L'Ukraine en faillite ne peut pas résister seule. Les rétorsions économiques seraient plus que redoutables pour l'économie ukrainienne. Stopper les aides promises et augmenter les prix du gaz et les droits de douane mettraient le pays à genoux.
Hier, les agences de presse occidentales parlaient d'hommes armés qui se sont emparés de deux aéroports, à Sébastopol et Simferopo. Le ministre de
l'Intérieur ukrainien a qualifié cette prise des aéroports d'«invasion».
La Russie a, pourtant, promis de respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Une promesse qu'a tenu à rappeler, jeudi, le secrétaire d'Etat
américain John Kerry.
Cependant le mouvement des troupes russes près des frontières ouest du pays ne cesse de faire monter la pression.
Au total, 150 000 militaires sont concernés, mais le ministère de la Défense assure qu'il n'y a aucun lien avec la crise en Ukraine. «Certes, ce n'est pas la première fois que de tels exercices sont réalisés, explique, à francetv info, Anne de Tinguy, professeure à l'Inalco et chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po. Mais la coïncidence entre les deux est troublante.»
En 2008, une courte guerre avait éclaté entre la Russie et l'ancienne république soviétique. Cinq ans plus tard, les services du Kremlin n'ont pas changé
de discours sur la situation en Ukraine.
Dans l'est du pays, en revanche, Moscou peut compter sur des populations acquises à sa cause. La situation s'est ainsi tendue en république autonome de Crimée, un bastion pro-russe situé à l'extrême sud-est de l'Ukraine. Après des heurts mercredi entre pro-Russes et partisans de la révolution, des manifestants se sont introduits jeudi dans le siège du gouvernement et du Parlement local. Autant de signes qui alimentent, à Kiev, les craintes d'une sécession de la région.
M. S./Agences


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