Madani Azzedine L'handicap mental touche de nombreuses personnes, lesquelles éprouvent d'énormes difficultés pour supporter ses conséquences sur leur vie quotidienne. Les personnes proches de l'handicapé mental souffrent également de ses comportements. Selon des médecins l'handicap mental est diagnostiqué sur la base de deux critères, l'un est lié au bas niveau intellectuel des personnes atteintes. Généralement le médecin procède à la mesure du degré de l'handicap, lequel peut être léger, modéré ou sévère. Une fois le type d'handicap défini la nature de la prise en charge devient plus facile à définir. L'autre critère, celui de l'adaptation sociale, permet aussi de définir le type d'handicap d'autant que le médecin aura à tester la capacité de la personne atteinte à faire face à la société et ce quelle attend de lui. En plus, le médecin jugera si cette personne assume sa responsabilité vis-à-vis de son comportement individuel et au sein d'un groupe. L'handicap mental peut être défini en premier dans l'entourage de la personne. Il est possible que les signes apparaissent dès le jeune âge de l'enfant, lequel présente un développement généralement plus lent, n'a pas le sens du danger et dont l'acquisition de la parole reste perturbée et limitée. Les conséquences du handicap mental apparaissent sur la scolarité, qui devient difficile pour l'écriture et la lecture. S'agissant de la prise en charge, les médecins disent que l'objectif principal est de développer le potentiel de la personne au maximum. Il est recommandé une éducation sociale et une bonne formation de la personne atteinte dès le jeune âge. Il est connu que la prise en charge de cette catégorie de patient se fait dans des établissements spécialisés. Au niveau de la wilaya d'Aïn Defla, les parents des personnes atteintes éprouvent des difficultés énormes pour s'occuper de leurs enfants vu l'absence de structures capables d'offrir une prise en charge obéissant aux normes internationales. Certains établissements dans cette wilaya semblent encore loin d'accorder une bonne prise en charge et ce en raison de l'absence de spécialistes dans le domaine. Certes de nouvelles structures ont été réalisées mais on continue de voir dans la rue des personnes présentant différents type de handicap mental. Les enfants atteints de cette pathologie ne trouvent refuge que dans les rues pour différentes raisons, entre autres l'absence d'implication des parents dans leur prise en charge et le manque de sensibilisation des services concernés. M. A.