Près de 20 000 bénéficiaires du dispositif de la prime d'insertion des diplômés (PID) ont été permanisés dans le monde professionnel depuis le lancement de l'opération en 1999. C'est ce qu'a indiqué hier à l'APS le directeur général de l'Agence du développement social (ADS), M. Mohamed Fouad Rachedi. «Un nombre de 495 212 jeunes diplômés ont été placés dans le monde du travail, dans le cadre du dispositif (PID) durant la période 1999-2013, dont 20 000 ont été permanisés, soit plus de 5% du total des bénéficiaires», a révélé le responsable. Rappelons que le dispositif PID géré par l'ADS, a été mis en place par décret exécutif en remplacement de l'ancien contrat de pré-emploi «CPE». Selon les analyses faites par l'ADS, la majorité des jeunes diplômés bénéficiaires ont été insérés dans le secteur administratif avec un taux de 81%. Le dispositif s'inscrit dans le cadre d'une politique active d'insertion des jeunes diplômés dans le marché du travail. Il prévoit aussi l'insertion des bénéficiaires d'une durée d'une année renouvelable une seule fois pour la même période dans tous les secteurs administratifs et économiques public et privé. Ce dispositif permet l'insertion des jeunes demandeurs d'emploi, âgés entre 19 et 35 ans, diplômés de l'enseignement supérieur, et des techniciens supérieurs diplômés de la formation professionnelle, afin de leur permettre d'acquérir une expérience professionnelle et de promouvoir leur employabilité. Les diplômés insérés pourront bénéficier aussi d'un salaire mensuel de 10 000 dinars par mois en ce qui concerne les universitaires et 8 000 dinars par mois pour les techniciens supérieurs. Les bénéficiaires insérés peuvent profiter d'une indemnité supplémentaire de 2 500 dinars par mois en s'inscrivant à une formation qualifiante dans les établissements de formation agréés pendant une durée maximum de six mois. Les bénéficiaires de ce dispositif ont droit aussi aux prestations d'assurance sociale en matière de maladie, de maternité, d'accident de travail et de maladie professionnelle, conformément à la réglementation en vigueur. Les jeunes voulant faire valoir leur droit à ce dispositif devront s'inscrire auprès des services de la direction de l'Action sociale de wilaya (DAS) sur la base du dépôt d'un dossier contre récépissé. Cette administration devra alors vérifier si le jeune prétendant est éligible au dispositif et c'est une commission de wilaya qui est chargée d'examiner et de statuer sur l'éligibilité des candidats. Les jeunes retenus devront signer un contrat d'insertion, ce qui les exclura -cela dit- de tout autre dispositif d'aide à l'emploi ou d'insertion sociale. Cette aide de l'Etat n'est cependant pas sans contrepartie. Tout comme les mesures antérieures d'aide à l'emploi, ce dispositif exige du jeune bénéficiaire d'achever la période d'insertion, de respecter le règlement intérieur de l'organisme d'accueil et de se déclarer aux services de la DAS au cas où il trouverait un emploi. La rupture non justifiée du contrat entraîne la suspension du versement de la prime d'insertion pour le jeune bénéficiaire et la perte de l'éligibilité pour le dispositif de l'organisme d'accueil. A. K.