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Un phénomène de «mode» et des doutes
Scolarisation précoce de la petite enfance
Publié dans La Tribune le 03 - 09 - 2014

L'inscription scolaire des enfants à un âge de plus en plus précoce est devenue une pratique courante dans la société algérienne. Est-ce une bonne chose ? Qu'en pensent les psychopédagogues ? Autrefois, ce «privilège» était exclusivement réservé au corps enseignant intéressé. Aujourd'hui, avec l'avènement des crèches et des écoles privées, chaque citoyen a la «chance» de mettre son rejeton à l'école à trois ou quatre ans. Cette façon de faire est en passe de se généraliser à travers tout le territoire national. C'est presque un phénomène de mode que l'on conçoit comme un signe d'évolution, d'intelligence et du bien-vivre. Certains couples, obnubilés par leur carrière professionnelle, confient leurs bébés dans les langes à des nourrices avant de les céder aux bons soins des jardins d'enfants et des écoles privées, ensuite. «Je pense qu'il s'agit d'une attitude positive qui permet à la petite enfance de se familiariser très tôt avec les bancs de l'école. Cela évite aussi un attachement maladif aux parents», estime Abelhamid, cadre dans une entreprise de textile. Notre interlocuteur, en bonne entente avec son épouse, soignante dans un
établissement hospitalier, défend une certaine idée de la modernité qui ambitionne d'atteindre deux objectifs à la fois : l'émancipation prématurée de l'enfant et l'épanouissement du couple. Il s'agit là d'une idée largement répandue. La demande en la matière a explosé ces dernières années. À travers tout le territoire de la wilaya de Béjaïa, pour ne citer que celle-ci comme exemple, on dénombre plus d'une vingtaine de crèches privées qui, généralement, affichent «complet». Pour satisfaire à certains critères de compétence et de qualité, les éducatrices qui y travaillent sont soumises, ces derniers temps, à une formation qualifiante au niveau d'un institut algérois, qui serait homologué par le ministère de tutelle. Afin de satisfaire les vœux de la majorité des citoyens, les pouvoirs publics ont également fait des efforts dans ce registre. Des crèches municipales ont vu le jour dans certaines communes à forte
densité démographique. Des classes de préscolaires ont été ouvertes dans toutes les écoles publiques pour accueillir des enfants âgés d'au moins quatre ans. En moyenne, la direction de l'éducation enregistre annuellement plus 11 000 inscrits en préscolaire. En somme, tout le monde semble d'accord pour une scolarisation de plus en plus précoce de la petite enfance. Toutefois, des spécialistes tempèrent les ardeurs des uns et des autres en soulignant l'importance de la tendresse et de l'affection familiale dans l'épanouissement de la petite enfance. «L'éloignement brusque du bambin de ses parents impacte fortement sa psychologie en raison du sentiment d'abandon et d'insécurité que cela risque d'engendrer», estime Fateh, un pédiatre qui se passionne aussi pour la santé mentale de ses petits patients. Ils sont rares aujourd'hui les parents qui pensent comme lui. La question, de par son importance, mérite d'être traitée par des spécialistes en pédagogie, en psychologie et en sociologie. C'est un débat qu'il convient d'ouvrir impérativement, car les risques sont évidemment énormes.
K. A.


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