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Le multipartisme s'ancre dans la pratique électorale tunisienne
Nidaa Tounes passe devant Ennahda
Publié dans La Tribune le 28 - 10 - 2014

En attendant les résultats définitifs des élections législatives tunisiennes, quelques enseignements peuvent être tirés. Le taux de participation a été de 61,8%, soit environ 3,1 millions d'électeurs. Le taux est plus faible que celui du vote euphorique pour la Constituante, mais reste appréciable. Les électeurs semblent avoir sanctionné le parti d'Ennahda, mais sans donner de majorité à son concurrent Nidaa Tounes. D'autres formations ont réussi à placer quelques députés. Le gros perdant est indubitablement le parti du président Moncef Marzouki, qui se classerait en 4e position avec moins de 10 sièges. Cette situation poussera les partis politiques tunisiens à envisager des consultations pour dégager une majorité stable à même de pouvoir diriger le pays.
Le premier parti tunisien, Nidaa Tounes, est une formation hétéroclite regroupant aussi bien des figures de gauche, de centre-droit que des caciques du régime de Zine El Abidine Ben Ali, renversé par la révolution de 2011. Son président, Béji Caïd Essebsi, âgé de 87 ans, a dès dimanche soir déclaré disposer «d'indicateurs positifs» plaçant son parti «en tête». M. Essebsi, vétéran de la vie politique tunisienne, a été Premier ministre après la révolution de janvier 2011. Précédemment
il avait aussi bien servi Habib Bourguiba, le père de l'indépendance, que M. Ben Ali. Il est aussi le favori de la présidentielle du
23 novembre à laquelle Ennahda ne présente pas de candidats.
Pour le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, «quel que soit le premier, Nidaa ou Ennahda, l'essentiel est que la Tunisie a besoin d'un gouvernement de coalition nationale, d'une politique consensuelle. C'est cette politique qui a sauvé le pays de ce que traverse les autres pays du printemps arabe». «Il faut renforcer la confiance dans les institutions, la démocratie», a-t-il souligné à la télévision Hannibal.
Malgré les craintes de troubles, notamment d'attaques terroristes, les élections se sont déroulées sans incident majeur. Le gouvernement avait mobilisé quelque 80 000 policiers et militaires pour sécuriser des élections porteuses d'espoir d'une transition démocratique réussie. Le quotidien La Presse a salué ce vote, la première élection d'une Assemblée pérenne, près de quatre ans après la révolution. «La Tunisie a voté. L'opération électorale se poursuivra durant les semaines qui viennent pour le choix du président de la République. Mais, d'ores et déjà, on sait que, s'agissant de l'étape des législatives, la mission est quasiment accomplie : ce qui est considérable», selon cet organe de presse.
L'espoir que ces élections ainsi que la présidentielle du 23 novembre prochain doteront ce pays d'institutions stables est porté par les Tunisiens et les amis sincères de la Tunisie. Ces scrutins ont pris deux ans de retard, sur fond de crises politiques, de batailles politiciennes et de flambées de violences. La Tunisie a connu une année 2013 terrible marquée par l'essor de groupes terroristes, les meurtres de deux opposants à Ennahda et une interminable crise politique. Finalement, à l'issue d'un long «dialogue national», les partisans de Rached Ghannouchi ont quitté le pouvoir, une nouvelle Constitution a été adoptée et les élections de fin 2014 organisées. La gestion du pays a été confiée dans l'intervalle à un cabinet apolitique mené par Mehdi Jomaa. Ce dernier avait appelé les Tunisiens mercredi dernier, à «participer en masse» aux prochaines élections dans le pays soulignant que ce scrutin permettra de «passer de l'étape provisoire à une situation de stabilité». Une mission accomplie et dont le peuple tunisien peut être fier.
A. E./Agences


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