Amine Echikr «Avec la volonté exclusive de contribuer à la confection des réponses de fonds aux problématiques prioritaires actuelles et futures pour notre pays, mon action au sein de notre association sera déployée autour de 5 axes principaux», a déclaré le candidat. Le premier axe consiste à «organiser une connexion adroite et pertinente avec les pouvoirs publics en maintenant de façon plus récurrente le dialogue et la concertation afin d'être au plus près des enjeux du développement et des préoccupations de l'économie et de l'entreprise». Le second est de «faire du Forum le pôle représentatif de l'entreprise algérienne». Les trois derniers axes sont liés à la gestion de l'association patronale. Ali Haddad souhaite «organiser une plus grande proximité avec les adhérents et offrir une gamme plus large de services à valeur ajoutée aux adhérents» et «consolider et développer l'organisation interne du Forum» et la consolidation et le développement des «relations de partenariat à l'international». Le challenge du candidat consiste à «mobiliser le Forum pour consentir davantage d'efforts afin de consolider d'abord son positionnement actuel dans la vie publique et ensuite de le hisser au rang de leader incontournable de la représentation patronale». Il considère aussi «qu'il est primordial de travailler efficacement dans le sens d'une jonction performante entre les efforts du gouvernement et ceux des entreprises pour créer les synergies indispensables à l'accélération de la croissance de notre économie et réunir les conditions de la confiance, préalable incontournable à l'investissement et facteur par excellence de croissance pour notre pays». Les entreprises étant «les partenaires naturels des pouvoirs publics dans le cadre d'une vision globale, cohérente et partagée», aussi, «elles doivent être parties prenantes dans la recherche de solutions viables et durables aux défis pluriels du développement et de la mondialisation». Cette convergence «nécessite un dialogue récurrent et un niveau élevé de concertation pour concevoir et conduire des plans d'action sérieux et vigoureux au profit de l'épanouissement de nos entreprises. Elle a besoin d'une proximité réelle, d'une connexion intelligente et pertinente entre les pouvoirs publics et les entreprises», a-t-il souligné. Il ajoutera que «les entreprises ont besoin d'une proximité féconde loin de toute promiscuité stérile et à courte vue, une proximité à l'instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays émergents qui, aujourd'hui ont des résultats exceptionnels en termes de croissance, d'exportation, de performances économiques et sociales». À ce sujet et lors des débats, l'ex-président du FCE, Réda Hamiani, a souhaité que cette proximité avec les pouvoirs publics ne soit pas considérée comme un chèque en blanc à un quelconque gouvernement. Mis à part cette remarque, Réda Hamiani, comme l'ensemble des patrons présents, a affirmé son soutien total à l'homme et à sa démarche. A. E.