Une rencontre d'affaires algéro-française co-organisée par l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) et l'association Ingénierie méditerranéenne pour l'export et le développement, s'est tenue hier à Alger sous le thème «Mieux comprendre le marché algérien, identifier des opportunités d'affaires et trouver des partenaires». Un rendez-vous qui a regroupé les représentants de plusieurs institutions et organismes économiques nationaux avec une délégation d'une vingtaine de chefs d'entreprises de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), de représentants des milieux économiques et de journalistes originaires de la région Paca, conduite par le président de cette région, Michel Vauzelle. Présente à cette rencontre, la secrétaire générale du ministère de l'Industrie et des Mines, Rabéa Kherfi, a appelé les milieux d'affaires des deux pays à nouer des partenariats «équilibrés». Selon elle, les secteurs de l'électronique et de la pharmacie ainsi que celui de la formation professionnelle représentent un volet important pour le renforcement de la coopération économique entre l'Algérie et la France. Elle a avancé par ailleurs que le gouvernement algérien œuvrait à lever toutes les contraintes entravant l'acte d'investir, soulignant que l'année 2015 connaîtra des «réformes structurelles» pour l'amélioration du climat des affaires et la relance de l'investissement public. De son côté, M. Vauzelle a appelé les opérateurs économiques algériens et français à établir des relations de partenariat «étroites», soulignant que l'Algérie est une «grande puissance» méditerranéenne et africaine. Comme il a aussi souhaité voir des opérateurs économiques algériens concrétiser des projets d'investissements en France. À noter que durant cette rencontre le président du directoire de la SGP-Equipag (branche mécanique) et coordinateur de la coopération industrielle entre l'Algérie et la France, Bachir Dehimi, a précisé lors de son intervention que 60 projets de partenariat algéro-français dans le secteur de l'industrie étaient en cours de maturation et seraient implantés, pour la plupart, à Alger, Constantine et Oran. Ce responsable a également tenu à faire savoir que la coopération concerne également la formation à travers le lancement, en 2015, des travaux de réalisation de quatre écoles spécialisées notamment dans les métiers de l'industrie, du management et de la gouvernance des entreprises et de la logistique. «Les conventions relatives à ces quatre projets d'écoles de formation seront signées dans les tout prochains jours», a annoncé Bachir Dehimi. Soulignons que le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, a tenu à rappeler dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre d'affaires, qu'il existait plusieurs projets d'investissements français en Algérie, notamment dans les filières de la cimenterie, de la pharmacie à travers un partenariat entre le Français Sanofi et le groupe Saidal, ainsi que du tourisme. Il a ajouté à propos du secteur du tourisme que le groupe hôtelier français va réaliser une quinzaine d'hôtels qui seront implantés sur tout le territoire national. Concernant l'investissement français en Algérie le DG de l'Andi a indiqué qu'une centaine de projets, d'un montant global de plus de 2 milliards d'euros, ont été réalisés durant ces 10 dernières années. Z. A.