Cette visite s'inscrit «dans le cadre de l'évaluation du plan de préparation au combat des unités et du programme d'instruction annuel des forces, et dans le cadre de la consolidation du contact direct avec la troupe et du suivi sur le terrain des unités déployées aux frontières», a précisé la même source. Le vice-ministre de la Défense nationale «s'est enquis du niveau de disponibilité du nombre d'unités déployées dans le territoire de la 4e Région militaire, où il a tenu des rencontres avec les cadres et personnels des unités chargées de la protection et de la sécurisation des frontières, et a saisi également cette opportunité pour saluer les efforts consentis pour la préservation de l'intégrité territoriale du pays et pour les exhorter de redoubler de vigilance et d'être disponibles en permanence pour l'exécution des missions assignées», ajoute la même source. «Après avoir rencontré les cadres, élèves et djounoud de l'Ecole d'application des troupes spéciales de Biskra, le chef d'état-major de l'ANP a clôturé sa visite par une réunion avec les cadres du Commandement de la 4e Région militaire à Ouargla, où il s'est enquis du bilan d'activités de l'année 2014, et a donné les directives et les instructions nécessaires pour améliorer davantage le rendement des unités et leurs conditions de travail pour l'exercice 2015», a indiqué la même source. Cette visite est d'autant plus importante qu'elle survient après l'ordre donné par le président Bouteflika d'ouvrir les frontières algériennes aux Libyens pour accueillir les malades et blessés, quel que soit le point de frontière par lequel ils entreront sans avoir besoin d'entrer clandestinement en Algérie. Les instructions du Président soulignent la nécessité de la coordination entre les chefs de la sécurité et de l'ANP avec le Croissant-Rouge algérien. Parmi les tâches des unités de Gardes-frontières et des éléments de l'ANP, la vérification de l'identité des personnes traversant la frontière terrestre et leur orientation vers le Croissant-Rouge algérien afin d'être pris en charge pour recevoir le traitement nécessaire. Seul le dispositif de Protection civile est autorisé à recevoir la nourriture et l'aide médicale qui entrent ou sortent d'Algérie en coordination avec les services de sécurité nationale. A. E.