Sans avoir besoin d'entrer clandestinement en Algérie, les blessés et malades libyens auront le droit d'entrer pour se faire soigner en Algérie quel que soit le point de frontière par lequel ils passeront, et ce, après l'ordre qu'a donné le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'ouvrir les frontières avec la Libye. Après la vague de violences en Libye, en particulier les affrontements qui ont éclaté entre un certain nombre de tribus libyennes à la frontière avec l'Algérie et ceux qui sont adjacents à Tamanrasset frontaliers avec la Libye, le président Bouteflika est intervenu avec cet ordre d'ouvrir les frontières. Il est nécessaire de coordoner entre les chefs de la sécurité et de l'Armée nationale populaire avec le Croissant-Rouge algérien afin d'ouvrir la frontière à partir de dimanche et de recevoir uniquement les malades et les blessés afin de les prendre en charge, ce qu'a souligné le président de la République dans ses instructions, parmi les tâches qui seront confiées à la sécurité nationale représentée par les unités de gardes-frontières et des éléments de l'Armée nationale populaire, afin de vérifier l'identité des personnes qui vont traverser la frontière terrestre dans l'ensemble des provinces du Sud algérien et les rediriger vers le Croissant-Rouge algérien afin de les prendre en charge et les emmener pour recevoir le traitement nécessaire. Les patients libyens blessés à cause des affrontements entre tribus libyennes sur le long de la frontière commune, seront accueillis par les services de sécurité. Seul le dispositif de Protection civile est autorisé à recevoir la nourriture et l'aide médicale qui entrent ou sortent de l'Algérie en coordination avec les services de sécurité nationale. En revanche, l'Algérie fournira une aide médicale et alimentaire à la population des zones frontalières libyennes par le biais du Croissant-rRouge algérien au profit des habitants de ces zones afin de répondre à leurs besoins et leur permettre de vivre face aux difficultés qu'ils rencontrent en raison de la vague de violences à la frontière.