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Mahmoud Abbas relance la bataille à partir d'Alger
Reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU, négociations de paix
Publié dans La Tribune le 24 - 12 - 2014

Le président de la Palestine, Mahmoud Abbas, a menacé hier, au dernier jour de sa visite en Algérie, de prendre des mesures extrêmes si le projet de paix palestinien, déposé au niveau du Conseil de sécurité mercredi dernier, échoue. «Nous cesserons de traiter avec Israël en cas de rejet de notre projet par le Conseil de sécurité», a-t-il déclaré, lors d'un long discours au siège du ministère des Affaires étrangères à Alger. Ce projet est élaboré avec la Ligue arabe. «Il y a des lignes rouges à ne pas franchir, même si nous sommes prédisposés à poursuivre les négociations afin de ramener la paix dans la région» du Proche-Orient, assise sur un brasier, a-t-il ajouté. «A partir d'Alger, d'où nous avons proclamé la naissance de l'Etat palestinien en novembre 1988, je dis à Israël que nous ne reconnaîtrons jamais un Etat juif, et nous ne cèderons jamais sur notre droit du retour des réfugiés palestiniens», a-t-il insisté, ajoutant que la «libération de tous nos prisonniers, au nombre de 5 000 environ, constitue une revendication sur laquelle nous ne cèderons pas également».
Les Palestiniens ne veulent plus attendre, ni poursuivre des négociations interminables, pendant qu'Israël poursuit ses projets de colonisation et le bradage des richesses souterraines en territoires occupés. «Nous ne voulons pas attendre plus, ni perdre notre temps. Nous voulons une échéance pour la clôture des négociations de paix avec Israël et une date pour la fin de sa colonisation», a exigé le président palestinien. Mahmoud Abbas a dénoncé la volonté de Tel-Aviv de mettre en place un Etat juif, accusant les dirigeants israéliens d'ouvrir les portes d'un conflit religieux, dans une région où la guerre confessionnelle dans certains pays menace l'avenir des peuples et de la paix au Proche-Orient. Ce glissement dangereux a lieu, selon lui, à travers «les violations permanentes des lieux saints à El Qods occupée, qu'ils soient musulmans ou chrétiens» par l'occupation israélienne. «Sur les six millions d'habitants que compte Israël, il y a entre deux à deux millions et demi de musulmans et chrétiens israéliens, dont 1,5 million sont des arabes. Pourquoi proclamer un Etat juif alors ?», a ajouté le président palestinien qui a beaucoup insisté sur l'aide algérienne pour la cause palestinienne et le rôle joué par l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du temps où il était ministre des Affaires étrangères, sous le règne du défunt président Houari Boumediène. Invité par M. Bouteflika, pour trois jours, il a réitéré sa volonté d'aller vers la tenue d'un double scrutin, présidentiel et législatif, dans les meilleurs délais, afin de «rassembler nos rangs et nous battre d'une même voix», a-t-il expliqué, regrettant les dissensions inter-palestiniennes, notamment entre le Fatah et le Hamas, dès 2007, et qui ont offert une occasion en or pour l'occupation israélienne d'étendre ses colonies en territoires
occupés.
Evitant de s'attaquer frontalement aux Etats-Unis (alliés inconditionnel d'Israël), M. Abbas a accusé Washington et certaines capitales occidentales d'être derrière le démantèlement des Etats arabes. Pour lui, les évènements qui secouent le monde arabe et l'instabilité sécuritaire au sein de ces pays sont le fait de manigances extérieures. Si Abou Mazen aborde ce sujet c'est que, pour lui, un affaiblissement des pays arabes aura des conséquences négatives sur l'avancée de la cause palestinienne et renforcera Israël dans la région. Abordant les agressions militaires régulières israéliennes contre les Palestiniens d'El Qods-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Ghaza, M. Abbas a affirmé que l'impunité d'Israël doit finir un jour.
«Nous allons adhérer à part entière à l'Organisation des Nations unies et nous irons ensuite nous plaindre auprès de toutes les juridictions internationales contre les crimes commis par l'occupant israélien», a-t-il indiqué.
Le président palestinien était accompagné par le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah et le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne a réitéré le soutien indéfectible de l'Algérie à la cause palestinienne, mettant à l'index la «complicité de certaines puissances» occidentales et leur silence devant les violations des conventions de Genève et de l'Accord d'Oslo entre Ramallah et Tel-Aviv. «Nous continuerons à nous battre pour la reconnaissance de la Palestine et pour la réunification des rangs des Palestiniens», a affirmé M. Lamamra.
L. M.
Alger appelle le Conseil de sécurité à examiner positivement le projet de résolution arabe
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué, hier, lors de la conférence commune avec le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, que l'Algérie appelle le Conseil de sécurité à examiner positivement le projet de résolution arabe, qui lui a été soumis le 17 décembre dernier, portant cessation de l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
A propos de la reconnaissance de l'Etat de Palestine par le Royaume de Suède et d'autres Etats et des Parlements de Grande Bretagne, de France, d'Irlande, du Luxembourg, du Portugal et du Parlement européen, le ministre dira que «ces pas constituent un couronnement de la lutte du peuple palestinien et une reconnaissance de ses grands sacrifices à travers des décennies et reflètent, à la fois, le ras-le-bol des Palestiniens avant les autres». Il a rappelé à ce propos, les déclarations du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui, selon lui, ces pas qui interviennent après l'échec collectif à faire progresser le processus de paix dénotent du ras-le-bol d'une grande partie de la communauté internationale de l'intransigeance et de la politique israéliennes. D'autre part, M. Lamamra a rappelé à l'ONU ses responsabilités fondamentales et historiques pour la consécration des droits inaliénables de ce peuple. Le ministre des Affaires étrangères a ajouté par ailleurs, que la journée mondiale de la solidarité avec le peuple palestinien intervient à un moment où la colère de ce peuple atteint son paroxysme en raison de la politique d'agression d'Israël qui maintient les plans de colonisation, le blocus inhumain dans la bande de Ghaza, la judaïsation de la ville sainte d'Al Qods et les tentatives d'effacement du patrimoine culturel et historique du peuple palestinien. Cette conjoncture est marquée également, a-t-il encore dit, par l'impasse à laquelle a abouti le processus de paix du fait de la politique d'atermoiement suivie par les gouvernements israéliens successifs et qui ont vidé les accords d'Oslo et les traités de paix de leur essence.


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