Il a pour principal objectif de renforcer la formation des fonctionnaires de police. Lors de cette rencontre, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a souligné l'importance de l'échange d'expériences entre les deux parties, notamment dans les spécialités liées à la préservation de la sécurité. Il a également signalé la nécessité de «renforcer la coopération avec cet institut», rappelant que ce dernier avait établi un partenariat avec la Sûreté nationale en 2000, et avait déjà assuré la formation d'une vingtaine de cadres de la police algérienne. Par ailleurs, M. Hamel a indiqué que la police algérienne accueillera 120 stagiaires français en 2016. Le Dgsn a affirmé qu'en vertu de ce mémorandum, deux conférences sont prévues par année, au profit des cadres algériens concernés. Ces derniers seront pris en charge par l'institut français qui, en février dernier, a-t-il rappelé, a assuré une formation au profit de cadres algériens de différents secteurs. Le premier responsable de la Dgsn a souligné que son secteur «appuie toutes les formes de coopération avec les différents organes de police sur les plans régional et international pour tirer profit des expériences, promouvoir l'élément humain et améliorer la performance des éléments de la Sûreté nationale». De son côté le directeur de l'Institut français des études supérieures de la sécurité et de la justice, Cyrille Schott, a qualifié ce mémorandum de «nouveau jalon qui contribuera au renforcement de la coopération et du partenariat établis entre la Dgsn et son institut depuis une quinzaine d'années». M. Schott a rappelé la nécessité «d'intensifier l'échange d'expériences et de formation pour réaliser les aspirations des deux parties». Il a tenu à saluer le «haut niveau des éléments de la police algérienne». Rappelons qu'un accord de coopération algéro-français en matière de sécurité a été signé à Alger en 2003. Il prévoyait une coopération entre les deux parties, portant principalement sur la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic illicite des stupéfiants, les infractions à caractère économique et financier, l'immigration irrégulière, la fraude documentaire et la cybercriminalité. Le texte concerne aussi une coopération en matière de formation des personnels, de police technique et scientifique, mais aussi l'échange de renseignements et d'informations notamment sur les groupes terroristes qui ont commis des actes sur le territoire de l'un des deux pays. H. C./APS