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Riyad en quête d'assurances américaines
Après l'accord historique avec l'Iran
Publié dans La Tribune le 23 - 07 - 2015

Les Saoudiens cherchent à obtenir des Etats-Unis l'assurance que l'Iran n'interfère plus à l'avenir dans les «affaires arabes». Et la visite du secrétaire à la Défense US Ashton Carter en Arabie saoudite ne dérogera pas à cette sollicitation. Le responsable américain a eu une audience à Djeddah avec le roi Salmane, et un entretien avec son homologue saoudien, le prince Mohamed Ben Salmane Ben Abdel Aziz. Ashton Carter est en tournée au Moyen-Orient pour rassurer ses alliés qui s'inquiètent d'un éventuel renforcement de l'Iran après l'accord conclu à Vienne entre Téhéran et les puissances occidentales, dont les Etats-Unis. Les monarchies du Golfe s'inquiètent aussi de l'ouverture de l'administration américaine, leur traditionnel partenaire, vers l'Iran. L'Arabie saoudite et ses voisins arabes du Golfe estiment que l'accord de Vienne va élargir l'influence de l'Iran accusée d'«interférence» en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et à Bahreïn. Téhéran a accepté, par cet accord, de réduire ses capacités nucléaires en échange d'une levée des sanctions occidentales d'essence politique. Il se trouve qu'Israël aussi est inquiet de cet accord, en vertu duquel l'Iran va reprendre progressivement ses exportations pétrolières et obtenir le dégel de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Carter a déjà rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, réfractaire à l'accord en question. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait eu un discours empreint de fermeté envers l'Iran, l'avertissant contre toute tentative d'utiliser l'argent généré par la levée des sanctions économiques pour financer des «aventures dans la région». «Si l'Iran essayait de commettre un acte malveillant dans la région, nous serions résolument engagés à l'affronter», avait déclaré Jubeir, en visite à Washington. La méfiance envers l'Iran pourrait provoquer une course à l'armement atomique au Moyen-Orient, soutiennent souvent des sources diplomatiques occidentales pour lesquelles Riyad n'hésiterait pas à se lancer s'il venait à réaliser que Téhéran détenait la bombe atomique. En juin, la France et l'Arabie saoudite ont annoncé une étude de faisabilité pour la construction de deux réacteurs nucléaires dans le royaume, qui avait déjà passé l'an dernier des accords avec la Russie et la Corée du Sud sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Outre ses liens avec les Etats-Unis, Riyad élargit ses alliances en vertu d'une politique étrangère plus affirmée, adoptée depuis l'accession du roi Salmane au trône en janvier. Deux mois plus tard, le royaume a pris la tête d'une coalition de pays arabes pour lancer une intervention militaire risquée au Yémen. Riyad participe également depuis l'an dernier à la coalition qui, sous la conduite des Etats-Unis, bombarde le groupe Daech en Irak et en Syrie. Ashton Carter a proposé d'intensifier la coopération militaire. Washington entend, en particulier, parler de formation et d'entraînement des forces spéciales, de sécurité informatique, de défense
anti-missiles ou de liberté de navigation dans les détroits stratégiques de la mer Rouge et du Golfe.
R. I.


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