L'évènement, qui se tient depuis 1991, est le point focal annuel des discussions et échanges sur les problèmes mondiaux de l'eau. Cette rencontre permettra aux intervenants dans le secteur de l'eau, dans le monde, d'échanger sur les questions techniques, politiques et scientifiques liées à la gestion des ressources en eau. Elle rassemblera plus de 200 structures et des réunions et sessions seront organisées pendant la semaine. Cette 25e rencontre portera sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), sous le thème de «L'eau pour le développement». Elle sera consacrée essentiellement au bilan des OMD et aux perspectives du Programme post-2015 de l'ONU qui prendra le relais des OMD. Les 200 structures participantes visent au renforcement et au développement des capacités, des partenariats et du suivi de la mise en œuvre des processus et programmes internationaux relatifs à l'eau. Le ministre des Ressources en eau prendra part à cette rencontre en tant que vice-président du Conseil des ministres africains de l'eau. Une journée spéciale «Africa Focus», sera consacrée à l'examen de la situation de l'eau en Afrique, durant laquelle il fera part des efforts de l'Algérie dans ce volet dans le but d'atteindre les OMD, en citant de grands projets d'infrastructures réalisés par le pays depuis l'an 2000, à l'image de la réalisation du barrage de Beni Haroun qui dessert 100 000 kilomètres de réseaux, ainsi que la réalisation des 100 nouvelles unités pour renforcer et augmenter la capacité des stations d'épuration des eaux usées, ce qui permettra d'atteindre 272 unités à la fin du quinquennal 2015-2019, contre 166 actuellement, afin de garantir une meilleure qualité de vie. La capacité de la station de Baraki passera, dans deux mois à la fin des essais techniques, d'une capacité de 900 000 équivalent habitant à 1,8 million eq/hab, et d'un débit de 150 000 m3 par jour à 300 000 m3/j. En Afrique, le problème d'eau persiste. Quand on sait que seulement huit des 53 pays africains ont rempli les Objectifs du millénaire fixés par l'ONU en matière d'accès à l'eau, c'est-à-dire réduire de moitié, pour 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès à un système d'épuration, pourcentage (de population n'ayant pas accès à l'eau) estimé très important en 2012 par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue). Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, avait déploré, en février 2014, que les conséquences d'une telle situation font que plus de 70% des lits d'hôpitaux, en Afrique, soient occupés par des personnes souffrant de maladies évitables, liées à la qualité de l'eau et de l'assainissement. M. Nouri présidera, également, un séminaire relatif au suivi et à l'évaluation des progrès accomplis par le continent africain dans la réalisation des OMD. M. A-S.