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Zerhouni affirme que l'Algérie suit l'affaire du viol de deux Algériennes par un agent de la CIA Se demandant s'il s'agit d'un malade sexuel ou d'un chantage pour un recrutement d'agents
«La question fondamentale qui se pose est de savoir s'il s'agit d'un malade sexuel ou d'une affaire de chantage destinée au recrutement pour le compte de la CIA. Il s'agit de savoir ce que ciblait véritablement ce diplomate qui est couvert par des conventions internationales.» C'est ce qu'a affirmé hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales en marge de la clôture de la session d'automne du Sénat et de l'APN. M. Zerhouni avait dans un premier temps refusé de répondre au sujet de cette affaire avant d'accepter de donner quelques bribes d'information aux journalistes. «Nous sommes en train de rassembler le maximum de données sur cette affaire», indiquera-t-il pour clore le sujet. Sur un autre registre, lié celui-ci à la préparation des prochaines élections, notamment la fixation de la date du scrutin présidentiel, le ministre de l'Intérieur a affirmé ne pas avoir encore arrêté la date. Il a, en fait, répété ce qu'il avait dit il y a quelques jours, à savoir que çà serait entre le 2 et le 9 avril. Au sujet du retrait des formulaires par les candidats à la candidature, y compris ceux qui ne se sont pas déclarés officiellement, le ministre dira que, jusqu'à présent, son département a enregistré 18 déclarations d'intention. 12 ont retiré les formulaires. Certains ont même pris jusqu'à 160 ou 180 000 imprimés. S'agissant de la révision des listes électorales, il a affirmé que des équipes féminines ont été dépêchées chez des familles, notamment celles qui ont changé de domicile. Il s'agit donc de 1,5 million de familles en comparaison avec le 1,5 million de logements attribués ces dix dernières années, c'est-à-dire depuis l'an 2000. Cette opération de recensement a conclu à l'existence 630 000 personnes en âge de voter qui ne s'étaient pas inscrites. «Nous les avons aidées à le faire», dira Zerhouni. A propos du nombre d'électeurs, il dit ne pas avoir le chiffre exact, tout en estimant qu'il allait atteindre 17 millions d'ici à la fin de l'opération (la révision des listes électorales s'est achevée hier). Il est, selon lui, en nette augmentation par rapport à 2002. Le ministre a, d'autre part, démenti l'existence de bureaux itinérants au sein des enceintes universitaires. «Nous allons faire le tour des étudiants résidant dans les cités universitaires pour leur demander s'ils veulent accomplir leur devoir électoral dans la commune de résidence. Le cas échéant, et pour ceux qui habitent très loin, nous leur proposerons de les inscrire dans le bureau de vote le plus proche de leur résidence universitaire et de les rayer des listes de leur commune d'origine», a-t-il déclaré. Sauf que ce cas de figure n'est nullement prévu par la loi organique relative au régime électoral. La seule exception concerne les ressortissants algériens vivant à l'étranger qui peuvent s'inscrire dans leur commune de naissance. Et cela n'est valable que pour les élections relatives aux APW et APC. Enfin, sur les incidents survenus vendredi dernier à Ghardaïa, le ministre de l'Intérieur minimisera les événements en affirmant qu'il s'agit d'un problème concernant une dispute entre jeunes. «Il y a certes eu des incidents, mais nous les gérons», conclura-t-il. F. A.