De son côté, le chef de la délégation du Parlement libyen non reconnu internationalement, le Congrès général national (CGN), Awad Abdel Salek, s'est montré optimiste après des discussions avec l'émissaire de l'ONU. Dans ce sens, il a déclaré : «Nous sommes très optimistes quant à la possibilité de parvenir rapidement à une formule de consensus.» M. Awad a souligné que «nous avons rencontré l'émissaire, Bernardino Léon pendant cinq heures. Nous avons parlé de tous les points que nous voulions aborder. Cela a été une réunion productive et fructueuse». Le chef du Parlement libyen a également indiqué que «M. Léon a proposé de nouvelles idées et des procédures pour inclure les amendements que demande le CGN, tous les neuf amendements, des procédures qui n'avaient pas été proposées dans le passé et nous avons parlé de manière productive pour les inclure dans le projet d'accord». Par ailleurs, M. Awad a précisé que «certains points demandent encore des efforts et des discussions. Mais si nous restons sur l'esprit de la mission de l'ONU que nous avons vu aujourd'hui, je pense que nous serons capables d'aboutir très rapidement». À noter que le Congrès général libyen (CGN) avait boycotté les discussions après avoir refusé de ratifier l'accord de paix et de réconciliation conclu le 11 juillet denier, signé par les autres parties du conflit. Le nouveau round de négociations, tenu à Genève, a pour objectif de mettre fin aux affrontements entre les milices armées et les groupes armés rivaux, en passant par la formation d'un gouvernement d'union nationale, comme première phase pour une solution politique et pacifique au conflit libyen, qui a surgit suite à la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. Rappelons qu'une réunion tripartite regroupant l'Algérie, le Tchad et le Niger se tiendra aujourd'hui à Alger. Cette rencontre sera consacrée à la question sécuritaire dans la sous-région, en général, et à la situation en Libye, en particulier. Depuis le début du conflit en Libye, l'Algérie a opté pour une solution politique et pacifique, loin de toute intervention militaire. Elle soutient et travaille en collaboration permanente avec l'émissaire de l'ONU, Bernardo Léon, dans le cadre de la mission des Nations unies en Libye pour l'aboutissement du dialogue inter-libyens à cette solution politique et pacifique. H. C./APS