Un gouvernement d'union nationale a été formé en Libye, ce dimanche. Le Conseil présidentiel a annoncé la nouvelle précisant que la composition de ce gouvernement a été soumise au Parlement reconnu par la communauté internationale. Ce gouvernement est composé de dix-huit (18) membres, avec cinq ministres d'Etat et trois femmes dans sa liste. «Le gouvernement a été formé, dimanche et envoyé au Parlement », a déclaré Fathi al-Mejebri, porte-parole du Conseil présidentiel. Le gouvernement d'union nationale annoncé regroupe les représentants de tous les groupes politiques de l'ensemble du pays. Selon le porte-parole Mejebri, «Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye». Un gouvernement d'union nationale a été formé en Libye, ce dimanche. Le Conseil présidentiel a annoncé la nouvelle précisant que la composition de ce gouvernement a été soumise au Parlement reconnu par la communauté internationale. Ce gouvernement est composé de dix-huit (18) membres, avec cinq ministres d'Etat et trois femmes dans sa liste. «Le gouvernement a été formé, dimanche et envoyé au Parlement », a déclaré Fathi al-Mejebri, porte-parole du Conseil présidentiel. Le gouvernement d'union nationale annoncé regroupe les représentants de tous les groupes politiques de l'ensemble du pays. Selon le porte-parole Mejebri, «Nous espérons que cela sera le début de la fin du conflit en Libye». La mise en place de ce gouvernement, soulignons-le, s'est fait dans le cadre d'un plan élaboré par les Nations unies, en décembre dernier, devant en finir avec la division régnant dans ce pays. La Libye, qui se trouve plongée dans le chaos total depuis 2011 suite à la chute du régime de Mouammar El-Gueddafi, est déstabilisée de tout part causant l'instabilité et l'insécurité de toute la région Nord-africaine. Le vote du Parlement siégeant à Tobrouk a été annoncé pour lundi (hier) ou aujourd'hui. Il devrait approuver ou non la composition du gouvernement proposé. Il est utile de rappeler qu'un second Parlement siège dans la capitale libyenne, Tripoli. Celui-ci n'est, toutefois, pas reconnu par la communauté internationale. En fin janvier dernier, un premier gouvernement composé de trente-deux (32) ministres avait été rejeté par le même Parlement. Si le gouvernement proposé est approuvé, l'actuel dirigeant du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj, est appelé à être le Premier ministre comme convenu sous l'égide des Nations unies, précise-t-on. L'approbation de ce gouvernement permettra l'émergence d'un cadre institutionnel légal devant venir à bout de la crise politique, mais principalement sécuritaire que vit le pays. L'Allemand Martin Kobler, l'émissaire onusien pour la question libyenne, s'est félicité de l'annonce du gouvernement d'union nationale. Il a, dans ce sens, appelé les Libyens à saisir cette opportunité afin de ramener la paix dans le pays. «La caravane de la paix a bel et bien pris sa route pour le peuple libyen», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agit-là «d'une chance unique pour rétablir la paix en Libye et qu'il faut absolument saisir». Côté européen, la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Frederica Mogherini, a fait part de l'écho favorable qu'a eu pour eux cette annonce. Elle a, cependant, déclaré que «J'espère que la Libye pourra avoir un gouvernement pleinement opérationnel très prochainement». Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, quant à lui, espère que le Parlement de Tobrouk accordera son feu vert cette semaine. «Cela serait un immense pas en avant en vue d'une pacification du conflit politique et un moyen de rétablir l'Etat», a-t-il dit à ce propos. Pour la communauté internationale, la seule alternative pour sortir la Libye de la crise qui la ronge actuellement serait la composition d'un gouvernement d'union nationale. Ce dernier, estime-t-on, servirait d'intermédiaire fiable avec qui les puissances occidentales pourront discuter, échanger, mais aussi combattre la montée de la menace de l'Etat islamique (EI). Selon les Américains, l'EI, qui a pris la ville de Syrte pour quartier général, disposerait d'un effectif de pas moins de cinq mille (5 000) individus, sans compter sur l'important arsenal de guerre à sa disposition. Pour asseoir le nouveau gouvernement d'union nationale, l'UE a proposé une enveloppe d'aide de l'ordre de 100 millions d'Euros. Suite à la visite du ministre tunisien des Affaires étrangères à Alger, il a été annoncé que la prochaine réunion des pays voisins de la Libye se tiendra à Tunis. Aucune date se rapportant à cette réunion n'a, cependant, été décidée selon nos informations. M. B.