Photo : Riad Par Ali Boukhlef Après avoir occupé la scène médiatique depuis des mois, Louisa Hanoune se fait désirer : la secrétaire générale du Parti des travailleurs n'annoncera sa candidature, de manière officielle, qu'à partir de la semaine prochaine. C'est du moins ce qu'elle a déclaré, jeudi dernier, lors de son passage à la Chaîne II de la radio nationale. Officiellement, la pasionaria du PT a annoncé, depuis plusieurs semaines déjà que sa candidature «est acquise». Elle a même retiré les formulaires nécessaires. Mais la militante trotskyste veut y mettre les formes. Elle indique d'ailleurs que les instances de son parti, qui se réuniront la semaine prochaine, vont prendre leur décision en fonction de l'avancement de l'opération de collecte des signatures. Même si, avance-t-elle déjà, le problème ne se posera pas, puisque son parti est «dans une position confortable». La raison est le fait que le PT dispose de plusieurs élus locaux capables de rassembler les signatures exigées. Sur un autre plan, Louisa Hanoune a réitéré son rejet de voir les observateurs internationaux débarquer en Algérie lors de l'élection présidentielle. «Nous avons besoin de garanties pour que cette élection se déroule dans un cadre transparent et régulier», a-t-elle seulement revendiqué. Elle a demandé, par ailleurs, la prise de mesures à caractère socioéconomique en faveur «des catégories vulnérables, notamment les jeunes et les victimes de la tragédie nationale» et la révision de certaines décisions et conventions pouvant avoir, selon elle, un impact sur la cohésion sociale. La secrétaire générale du PT a enfin estimé «important de redonner espoir au peuple algérien afin que l'acte électoral puisse avoir un sens», précisant que sa formation a adressé une correspondance au président de la République à ce sujet, selon le résumé émis par l'APS.