Le cinéma algérien sera à l'affiche à partir d'aujourd'hui dans la capitale française. Et pour cause, c'est aujourd'hui que débutera la première édition du «Maghreb des films» qui se tiendra jusqu'au 17 février courant à Paris et dans sa banlieue. Plus de dix films, entre courts et longs métrages, seront présentés à cette occasion en présence de leurs réalisateurs pour certains de ces films. Ces cinéastes animeront des débats avec le public. Parmi les œuvres retenues figurent Ayrouwen, qui marque le retour du cinéaste Brahim Tsaki, la Maison jaune d'Amor Hakkar, Mimezrane D'Ali Mouzaoui, Arezki l'indigène de Djamel Bendedouche, la Chine est encore loin de Malek Bensmaïn. La Gerboise bleue, long métrage documentaire de Djamel Ouahab, consacré aux essais atomiques français à Reggane (sud du pays), sera également au menu de ces rencontres. Le réalisateur, dont le film sortira sur les écrans français mercredi prochain, animera plusieurs débats avec le public. Après le «Maghreb des livres», qui attire chaque année à Paris plus de 6 000 visiteurs, place donc au «Maghreb des films». L'association «Coup de soleil», le cinéma «Les 3 Luxembourg» et 3 salles situées en banlieue, le «Magic Cinéma» à Bobigny, le «Jean Vigo» à Gennevilliers et le «Jacques Prévert» à Gonesse, se sont associés pour organiser cette première édition. L'objectif fixé en commun n'est autre que de faire découvrir toute la richesse du cinéma maghrébin, en plein renouveau, à un large public, en associant Paris et sa banlieue. La programmation du «Maghreb des films Paris banlieue» sera composée d'une vingtaine de titres dont des films maghrébins inédits (les Cœurs brûlés de Ahmed El Maanouni, Number one de Zakia Tahiri, Aïcha de Yamina Benguigui, la Chine est encore loin de Malek Bensmaïl, Making of de Nouri Bouzid, Cinecitta de Ibrahim Letaïef, la Gerboise Bleue de Djamel Ouahab), des hommages au réalisateur franco-algérien, Nadir Mokneche, et à Biyouna, son égérie avec la projection de trois films (le Harem de Mme Osmane, Viva laldjérie et Délice Paloma et à Khaled Ghorbal avec trois de ses films : Fatma, l'Élu et Un si beau voyage) ainsi que d'un coup de projecteur sur six films berbères dont cinq inédits: Mimezrane de Ali Mouzaoui, Si Mohand U M'hand, l'insoumis de Liazid Khodja, Arezki, l'indigène de Djamel Bendeddouche. F. B.