Photo : Riad Ouvert à la concurrence en 2001, le secteur minier enregistre, depuis, des résultats jugés satisfaisants. Des avis d'appels d'offres en série ont été lancés, à la faveur de cette libéralisation, des périmètres miniers attribués à des opérateurs aussi bien nationaux qu'étrangers. Des zones aurifères dans les régions de Tamanrasset, de Sétif, de Aïn Témouchent… ont été ainsi mises en compétition par l'ORGM et son associé Goldim. Elles ont, d'ailleurs, suscité l'intérêt de plusieurs entreprises dont Credower (Chine), Maghreb Minerales (Grande-Bretagne), le groupe Mehri (Algérie), Qian Jian Group Compagny (Chine), Société Managem (Maroc), Shaolin (Chine), Beakwater (Canada), China Nonferrous Metal (Chine), la Société Gma (Australie). Comme on le constate, c'est une compétition à dominance chinoise. L'ORGM et Goldim choisissent au final parmi les compétiteurs, un seul partenaire, le mieux-disant, pour monter des projets en association. Avec leur partenaire, ils donnent naissance à un nouveau projet en partenariat qui s'intéresse à des mineries comme le plomb, le zinc, le cuivre, ou encore l'or. Ce projet s'est ajouté à d'autres réalisés au cours de ces dernières années dans le même secteur. Un contrat de partenariat a été déjà signé avec le groupe libanais Zakhem pour l'exploitation et le développement du gisement d'or Tiririne Hannane pour un montant d'investissement de 200 000 dollars. Et ce n'est pas tout, il y a également l'ouverture du capital de l'entreprise Ferphos et de la compagnie Mittal Steel, pour la mise en valeur des gisements de fer de Boukhdra et de l'Ouenza, dans la wilaya de Tébessa, pour un investissement établi à 9 millions de dollars, au départ. Depuis l'ouverture de l'activité minière à la concurrence internationale, plus d'un millier de titres miniers ont été octroyés à différents opérateurs. Limitée au début aux carrières et agrégats, cette activité s'oriente aujourd'hui au sous-sol. Une des régions à fort potentiel minier reste incontestablement le Hoggar. C'est une zone dont l'exploration a été confiée à Sonatrach en vertu d'un titre minier qui lui a été attribué. Le Hoggar a fait l'objet d'une série de rencontres pour discuter justement de ses potentialités. Des études ont été aussi menées pour mettre en lumière ce dont il dispose. Selon le doyen de la faculté des sciences de la Terre et de l'aménagement du territoire, Hadj Benhallou, lors d'une conférence organisée à Alger, une étude a été faite sur cette région et elle revêt de l'importance. Elle consiste, en fait, en le raffermissement des connaissances des croûtes géologiques, car, la région du Hoggar comprend des matières susceptibles d'intéresser l'économie et l'industrie comme, notamment, les matériaux à utilisation nucléaire. Pour ce spécialiste, le Hoggar a une spécificité importante du point de vue intérêt scientifique, théorique et fondamental pour la connaissance du globe et de la croûte terrestre. D'autres spécialistes tentent d'aboutir à la compréhension géologique de la région du Hoggar qui se trouve à l'est du craton ouest-africain, pour trouver les gisements cachés. C'est une région où se développent plusieurs minéralisations. Elle demeure toutefois mal connue.