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L'INC, l'exemple à suivre
La maîtrise d'une langue étrangère nécessite un enseignement intensif
Publié dans La Tribune le 16 - 02 - 2009


Maîtriser une langue étrangère n'est pas seulement l'affaire des cours accélérés. C'est également son enseignement dans les différents paliers scolaires. Introduire ces langues dans le système éducatif, puis à l'université comme un support pédagogique et linguistique est le challenge que doit relever les responsables. Car, investir dans ce créneau permettra, à long terme, aux jeunes universitaires, les futurs managers, d'en tirer profit. En Algérie, les établissements universitaires enseignant plusieurs modules de langues dans certaines filières se comptent sur les doigts d'une seule main. L'Institut national du commerce (INC) s'est distingué à ce propos. En effet, cet établissement universitaire est pratiquement l'unique en Algérie où les étudiants disposent de cours en trois langues obligatoires (arabe, français et anglais) et d'une autre langue au choix parmi l'allemand, l'italien et l'espagnol. «Compte tenu de la mondialisation et les mutations que connaît notre pays, mais surtout de l'importance et de la place des sciences commerciales, nous avons jugé, et cela depuis 8 ans, d'introduire les langues étrangères. En plus des trois langues (arabe, français et l'anglais) qui sont enseignées obligatoirement à tous les étudiants, ces derniers doivent choisir une autre langue parmi l'allemand, l'espagnol et l'italien», nous a expliqué le Pr Abdesselam Saadi, directeur général de l'INC. L'Objectif visé par cet institut est d'avoir «un bain linguistique». «Le profil d'un manager doit être polyglotte, et avec l'ouverture des frontières, le commerce s'internationalise et le marché mondial est devenu une gigantesque entreprise. Dans cette ouverture des frontières, l'enseignement des langues étrangères est très important. Donc, pour nous, l'étudiant, en plus de sa formation, doit s'ouvrir», indique-t-il. Et de plaider pour revoir la politique linguistique de l'université algérienne, compte tenu de l'élargissement de la coopération internationale. Car, pour lui, il s'agit d'un «passage obligé pour s'ouvrir vers le monde et, pour ce faire, il faut voir au niveau du système éducatif et les introduire si on veut demain avoir de bons manager». Mieux, la même source, nous a indiqué que les étudiants de cet institut bénéficient de stages à Malte (pour la langue espagnole, à Boston, aux Etats-Unis pour l'anglais), ainsi qu'en Italie, ce qui leur permettra «de découvrir sur le terrain la langue et aussi la méthodologie d'apprentissage, car la maîtrise d'une langue il faut l'exercer, même pour nos enseignants qui seront davantage performants». Par ailleurs, notre interlocuteur a fait savoir qu'à présent les critères de sélection au niveau des top ten des grandes universités au niveau mondial sont la présence internationale (partenariats signés avec les autres universités) ainsi que le bain linguistique. De ce fait, une question revient sur toutes les lèvres : combien d'étudiants algériens, nonobstant leurs capacités techniques, se voient privés d'être diplômés dans les grandes universités anglo-saxonnes, à l'instar de la fameuse Harvard, pour rejoindre ainsi les sommités mondiales, faute de maîtrise de la langue de Shakespeare, faisant seulement le bonheur des universités arabophones ou francophones, qui restent, il est utile de le souligner, loin derrière ? Des centaines, voire des milliers, selon un enseignant universitaire.

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