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Abdelmadjid Attar : «Un accord sur le gel de la production pourrait faire augmenter le prix à 60 dollars»
Optimiste quant aux résultats de la réunion informelle de l'OPEP à Alger
Publié dans La Tribune le 06 - 09 - 2016

Ancien P-dg de la compagnie nationale Sonatrach, ancien ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar qui est présentement vice-président de l'association de l'Industrie et du gaz, est optimiste quant à un possible accord entre les pays producteurs du pétrole pour stabiliser les prix et les ramener à entre 55 et 60 dollars le baril en 2017, mais pas au-delà. Invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, l'expert en énergie a souligné hier la grande importance de la réunion informelle de l'Opep qui aura lieu à Alger, en marge du 15e Forum de l'énergie, du 26 au 28 septembre.
Ancien P-dg de la compagnie nationale Sonatrach, ancien ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar qui est présentement vice-président de l'association de l'Industrie et du gaz, est optimiste quant à un possible accord entre les pays producteurs du pétrole pour stabiliser les prix et les ramener à entre 55 et 60 dollars le baril en 2017, mais pas au-delà. Invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, l'expert en énergie a souligné hier la grande importance de la réunion informelle de l'Opep qui aura lieu à Alger, en marge du 15e Forum de l'énergie, du 26 au 28 septembre. «Tous les signaux sont positifs pour le moment», a-t-il dit. «Le fait que tous les pays de l'Opep soient tous d'accord pour se revoir à Alger est bon signe. L'Iran y sera présent, alors que c'est lui qui n'a pas permis à la dernière réunion de l'Opep d'aboutir parce qu'il n'a pas réussi à geler sa production. La Russie est aussi favorable pour un gel de la production, son président Poutine l'a clairement dit». Attar estime que «les pays de l'Opep et la Russie ont tout intérêt à se mettre d'accord pour stabiliser les prix. Il faut absolument geler le niveau de production actuelle et que chaque pays respecte son engagement à le faire. Il faut même envisager de réduire la production. La réunion d'Alger est la dernière chance pour tous de stabiliser les prix. Si on fait le minimum, on pourrait arriver à un prix de 50 à 60 dollars le baril en 2017». L'invité de la rédaction de la Radio affirmera à nouveau «qu'à priori, les signaux sont positifs» mais poursuivra qu'il «faut attendre encore». Manière de dire ses craintes qu'il y ait des changements de dernière minute. Par ailleurs, il insistera : «Les pris pourraient atteindre les 55 et 60 dollars en 2017 mais ils ne dépasseront pas ce seuil. Ce sera peut être possible en 2018 et 2019». Alors que pour revenir à un prix de plus de 100 dollars, «oubliez cela». En cas de non accord, dira Attar, en réponse à une question d'un auditeur, le prix d'équilibre restera autour de 45%. C'est le prix de la période actuelle, relèvera-t-il, marquée par la baisse de la consommation du pétrole et le recours aux énergies renouvelables, entre autres. L'ancien ministre de l'Energie précisera, d'autre part, que ce n'est pas tant le volume de production qui influe sur les prix mais il y a aussi d'autres paramètres. Il citera, entre autres, l'augmentation des hydrocarbures de schiste par les USA, le renchérissement du dollar et la baisse de la consommation mondiale du pétrole. Ce dernier qui est en train de perdre par rapport au charbon et au gaz naturel. Attar notera également que l'offre actuelle est supérieure à la demande de 2 millions de barils. C'est beaucoup, dira-t-il. Ajoutés à cela les stocks américains qui dépassent les 500 millions de barils. La Chine en a autant. Par ailleurs, dira-t-il, le risque d'empêcher le gel de la production ne viendra pas d'Arabie saoudite mais plutôt de l'Irak qui s'appuie essentiellement sur sa production pétrolière pour se relever, après les années de guerre. Attar indiquera qu'en 2015, l'Irak a produit en moyenne 3,5 millions de barils par jour. Aujourd'hui, il est en train de dépasser les 4 millions. L'Irak est le deuxième producteur de pétrole au sein de l'Opep. Sa production pourrait aller jusqu'à 6, 7 et 8 millions de barils par jour, dira-t-il encore. A ce propos, a-t-il tenu à souligner, contrairement à certaines affirmations, l'Algérie est loin d'être un grand producteur de pétrole. Bien au contraire, «nous sommes l'un des petits pays producteurs dans le monde, avec seulement 1,2 million de barils par jour». En revanche, l'Algérie dispose d'un potentiel considérable en gaz naturel et c'est ce qui fait sa force. D'où la nécessité de «mettre le paquet sur le gaz». Et mieux encore, poursuivra l'ancien ministre, développer les énergies renouvelables en mettent à exécution le plan décidé par le chef de l'Etat. Et Attar de prévenir : «Si ce programme de développement des énergies renouvelables n'est pas appliqué d'ici 2030, l'Algérie ne pourra plus exporter du gaz». Rappelant la polémique suscitée par l'idée d'exploiter le gaz du schiste, il dira qu'il reste persuadé qu'un jour ou un autre, «on le fera», à la faveur notamment du développement des technologies utilisées dans ce domaine. «Les technologies avanceront et nous nous lancerons dans la production du gaz de schiste». Sur un autre plan, l'ancien P-DG de Sonatrach évoquera la nécessité d'aller vers une nouvelle augmentation des produits d'électricité, du gaz et du carburant, «la seule façon de réduire le gaspillage» mais que cela soit fait de manière graduelle sans pénaliser les familles aux faibles revenus.
N. A.


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