Le deuxième congrès de l'investissement dans les zones franches, sur l'initiative de l'Union arabe des zones franches, sera organisé en Jordanie le mois de mai prochain. Plusieurs pays arabes dont l'Algérie prendront part à cette rencontre ainsi que des représentants de pays étrangers. Cette rencontre sera une occasion, selon la presse jordanienne, citée hier par l'APS, pour débattre des opportunités d'investissement dans les zones franches arabes ainsi que l'amélioration du climat d'investissement. «Ce congrès, qui s'étalera sur deux jours, sera une occasion pour les participants de mettre sur la table les opportunités d'investissement dans les zones franches arabes, mais surtout de mettre à nu les tendances économiques durant la prochaine étape à l'ombre de la crise financière mondiale», a expliqué la même source. Pour cela, des séances de travail seront organisées en marge de la rencontre pour examiner les thèmes liés aux obstacles à l'investissement dans les zones franches, le climat d'investissement dans certains pays arabes et les avantages attractifs accordés à l'investissement direct étranger. «Il s'agira, également, de la prospection des perspectives économiques, de l'évaluation des activités et des performances des secteurs économiques et des opportunités offertes aux investisseurs», a précisé plus loin la même source. Par ailleurs, des rencontres de coordination pour examiner les voies à même de garantir l'adhésion d'autres pays arabes à cet organisme seront tenues en marge de ce congrès. Pour mémoire, la création de l'Union arabe des zones franches, l'année dernière, a pour objectifs, selon ses initiateurs, «d'attirer plus d'investissements et coordonner les mesures et les législations sur les zones franches». «C'est une étape importante vers le renforcement du partenariat et de l'investissement entre les pays arabes par un système d'intégration des lois et des législations différentes», a déclaré récemment Mahmoud Qteishat, secrétaire général de l'Union qui regroupe 13 pays arabes comptant 35 zones franches avec un investissement total de huit milliards de dollars. R. E.