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Le 1er Congrès international des femmes investisseurs arabes aura lieu bientôt à Skhirat Afin d'étudier une nouvelle stratégie de développement de l'investissement au féminin
Le premier Congrès international des femmes investisseuses arabes se tiendra du 26 au 30 octobre et se déroulera dans la ville de Skhirat, au Maroc. L'Union des femmes investisseuses arabes, qui organise ce congrès par le biais de sa Représentation au Maroc, explique dans un communiqué qu'elle espère étudier une nouvelle stratégie de développement de l'investissement au féminin, lors des travaux de cette rencontre qui vise, notamment, à examiner la situation économique dans le monde arabe, à la lumière de la crise économique et financière mondiale. Aussi, le communiqué poursuit que ce congrès a pour objectifs l'élaboration de solutions alternatives, l'identification de nouvelles opportunités d'investissement et la mise en place de plans pour le renforcement de l'investissement au féminin, considéré comme facteur porteur de solutions alternatives. Par ailleurs, il devrait également présenter des perspectives aptes à attirer de nouveaux capitaux dans la région, élaborer des mécanismes permettant de créer et relier les réseaux de solidarité, de coordination, d'échanges professionnels et de stimuler les acteurs économiques et financiers à l'échelle nationale, régionale et internationale pour prendre des mesures spéciales en faveur du développement et de l'encouragement de l'entrepreneuriat et de l'investissement. D'autre part, pour ce qui est des représentants des pays arabes membres de l'Union, plusieurs personnalités du monde arabe et des responsables d'organisations internationales prendront part à ce forum. Fondée depuis décembre 2004 au Caire, l'Union des femmes investisseuses arabes exerce ses activités sous l'égide du Conseil de l'Union économique arabe. Ainsi, seize pays arabes sont actuellement membres de l'Union, à savoir la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, le Qatar, le Koweït, le Liban, la Libye, l'Irak, le Yémen, le Maroc et l'Egypte. Dans le même sens, il faut noter que l'accès “des femmes aux sphères de décisions signifie à la fois un renouvellement important du personnel dirigeant et des approches nouvelles dans la définition économique et dans les pratiques économiques. Elles sont souvent exclues des réseaux informels qui sont de réels lieux de cooptation”, d'affectation de parcelles d'influences et postes de décisions économiques. Des percées de ce type se confirment dans d'autres secteurs et du point de vue de dynamisme social les femmes paraissent plus disposées à assumer les mutations qui pourraient introduire un pays dans les espaces de développement et de citoyenneté. Nassim I