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Les sept nouvelles personnes pour lutter contre la corruption nommées par le président Bouteflika Le mandat de la première composante de l'Organe national a expiré depuis un moment déjà
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, à la nomination de la composante de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplcc). Dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, la présidence de la République a annoncé la signature du décret présidentiel daté du 14 septembre 2016 portant la nomination de la composante de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, à la nomination de la composante de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplcc). Dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, la présidence de la République a annoncé la signature du décret présidentiel daté du 14 septembre 2016 portant la nomination de la composante de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption. A la tête de cet organe a été nommé Mohamed Sebaibi. Khadidja Meslem, Maya Fadel, éps Sahli, Abdeldjalil Kassoussi, Nabila Boukhoubza, éps Allam, Abdelmalek Yacoubi et Abdelkrim Bali ont été désignés comme membres de l'organe. «Constitutionnellement, l'Organe a pour mission, notamment, de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l'Etat de droit et reflétant l'intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics», a expliqué le communiqué de la présidence ajoutant que «l'Organe est une autorité administrative indépendante jouissant de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il exerce les missions prévues par l'article 20 de la loi n° 06-01 du 20 février 2006, relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, complétée». Il y a lieu de préciser que le président ainsi que les membres choisis pour la composition de cet organe sont tous des personnalités connues. Mohamed Sebaibi, est un ex- secrétaire général de plusieurs ministères. Khadidja Meslem est une avocate, Maya Fadel est une ancienne diplomate, quant à Nabila Boukhobza, c'est un professeur de l'enseignement supérieur à l'université d'Alger. Abdelmalek Yacoubi était Procureur de la République et Abdelkrim Bali est un ancien chef d'études à la direction générale du budget au ministère des Finances. Seul ce dernier a été reconduit. En fait, il y a lieu de préciser que le mandat de la première composante de l'Onplcc, désignée en novembre 2010 pour une période de 5 ans renouvelable une seule fois, a pris fin depuis un moment déjà. L'ancienne composante à savoir l'ex-président Brahim Bouzeboudjen assisté par Abdelkrim Gheraïeb, Abdelkader Benyoucef, Sabria Temkit, Ahmed Ghai, Messaoud Abed et Abdelkrim Bali, ne s'est pas distinguée par une activité débordante, loin s'en faut, à telle enseigne que l'écrasante majorité des Algériens ignore jusqu'à son existence. Pourtant, l'actualité de ces dernières années a été marquée plus qu'il n'en faut, malheureusement, par de nombreux scandales de corruption. Est-ce que l'équipe menée par Brahim Bouzeboudjen a adressé au président de la République son rapport annuel d'évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption ? A-t-elle mentionné les insuffisances relevées en la matière et a-t-elle proposé des recommandations comme le stipule les missions de cet organe ? Même si c'est le cas, aucune information à ce sujet n'a été communiquée. Reste à savoir maintenant si la nouvelle équipe de l'organe nationale de lutte contre la corruption va être plus active en respectant les missions qui lui sont dévolues dans l'article 203 de la Constitution, qui précise que l'organe est chargé notamment «de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l'Etat de droit et reflétant l'intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics». H. Y.