La commission d'experts chargés de la vaccination se réunira la semaine prochaine pour enquêter et déterminer les véritables causes du décès de deux nourrirons dans une clinique privée à Rouiba après avoir été vaccinés. La commission d'experts chargés de la vaccination se réunira la semaine prochaine pour enquêter et déterminer les véritables causes du décès de deux nourrirons dans une clinique privée à Rouiba après avoir été vaccinés. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf avait affirmé que le vaccin utilisé n'est pas à l'origine de leur décès. Le ministre qui s'exprimait avant-hier en marge d'une visite à l'Institut national de santé publique (INSP) a fait savoir que le lot de vaccins inoculés à cinq nourrissons dans une clinique privée à Rouiba et dont deux ont décédé juste après la vaccination et un autre lot administré à 33 bébés à Larbaâ (Blida) parmi lesquels un a succombé immédiatement après la vaccination. Il a annoncé que la commission qui se charge du dossier se réunira pour apporter plus d'éclaircissements sur la véritable cause du décès de ces nourrissons tout en excluant que le vaccin en soit la cause du moment, a-t-il dit, que les autres nourrissons sont en bonne santé. Il a tenu par ailleurs à rassurer les citoyens que l'Etat était soucieux de garantir des médicaments et des vaccins de qualité avérée et reconnue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), partie habilitée à faire les recommandations et prescriptions nécessaires en la matière. Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Smaïl Mesbah, a également infirmé tout lien du vaccin avec les décès déplorés précisant que ces vaccins étaient inscrits au calendrier national et recommandés par l'OMS et que plusieurs pays les utilisaient dans le monde. Il a pour sa part indiqué que les résultats de l'enquête trancheront cette question. Par ailleurs, le ministre a indiqué, lundi dernier, que c'est l'Algérie qui abritera le centre arabo-africain de recherche sur le sida et que la décision a été prise lors du dernier sommet des chefs d'état arabes de Nouakchout. «L'INSP a été choisi pour abriter ce centre de recherche de référence pour pourvoir se mettre rapidement au travail», a expliqué le ministre. Le centre arabo-africain de recherche sur le VIH sida, nous explique-t-on, aura le soutien du système des Nations unies notamment de l'ONU sida et permettra le développement des capacités de recherche et de formation sur le sida mais aussi des autres maladies prévalences. Pour rappel, le projet de la création d'un centre de recherche sur le VIH sida par la ligue arabe a été soulevé prés de quatre ans. En outre, le ministre de la Santé, a également annoncé la réhabilitation de l'INSP. L'institut recommande t-il, doit reprendre sa vocation initiale qui est la veille sanitaire de suivi et de recherche. En effet, le système de santé algérien, souligne le ministre, devra avoir une influence non seulement dans la région mais aussi à l'international. Une prévision qu'il compte réaliser une fois la nouvelle loi sur la santé adoptée. F. O.