L'Algérie et la Chine ont signé, hier à Alger, un accord-cadre relatif à la coopération dans le domaine du renforcement des capacités productives. L'accord vise à établir une plateforme pour l'échange d'expériences entre les deux parties et à encourager les entreprises et les établissements des deux pays à développer davantage leur coopération en matière de renforcement des capacités productives. Il vise également à favoriser la mise en œuvre conjointe de mesures visant à moderniser les capacités productives et à promouvoir leur développement à travers l'accès permanent des entreprises aux nouvelles technologies industrielles. A cet effet, la coopération en matière de capacités productives est axée sur l'établissement, le transfert et l'optimisation des capacités productives, alimentée principalement par les entreprises et orientée vers les bénéfices mutuels, ayant l'industrie manufacturière, la construction des infrastructures d'accompagnement, l'exploitation des ressources et des énergies comme secteurs majeurs, sous forme de partenariats, d'investissements directs étrangers, de commerce des équipements et de coopération technique. La coopération visée par cet accord-cadre concerne plusieurs domaines tels l'industrie mécanique, les industries ferroviaires, l'industrie sidérurgique, les infrastructures, la pétrochimie, les énergies renouvelables et efficacité énergétique, pour ne citer que ceux là. D'une manière générale, la coopération touchera tout domaine identifié par l'une des deux parties et que l'autre partie consent à ouvrir à une coopération bilatérale. L'accord-cadre prévoit, par ailleurs, un mécanisme de suivi qui sera installé dans les prochaines semaines. A l'occasion de la cérémonie de signature, le Ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a insisté sur «la nouvelle trajectoire que prend la coopération économique entre l'Algérie et la Chine en passant du stade des échanges commerciaux et des marchés publics clés en main vers une phase de partenariat et de co-production, à travers le lancement de nombreux projets industriels et les perspectives prometteuses dans le domaine de l'exploration et l'exploitation minières». Pour sa part, le vice-ministre chinois, Qian Keming, a indiqué que cet accord contribuera à l'augmentation de la qualité de la coopération entre les deux pays. Qian Keming, a souligné à cette occasion que «si les investissements chinois en Algérie sont de l'ordre de 2,5 milliards de dollars, cet accord permettra de les augmenter vers un niveau supérieur». Pour rappel, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Algérie. L'empire du milieu a détrôné la France depuis plus de deux ans. B. A.