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Le Psoe ouvre la voie à la reconduction de Rajoy en Espagne
Mettant fin à dix mois de paralysie politique
Publié dans La Tribune le 25 - 10 - 2016

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (Psoe) a de facto donné, dimanche dernier, son feu vert à la création d'un gouvernement conservateur minoritaire, mettant ainsi fin à dix mois de paralysie politique consécutifs à deux élections législatives sans majorité. Les socialistes étaient placés devant le choix d'un troisième scrutin législatif dans un proche avenir ou de la perspective d'un nouveau gouvernement dirigé par Mariano Rajoy.
Le Parti socialiste ouvrier espagnol (Psoe) a de facto donné, dimanche dernier, son feu vert à la création d'un gouvernement conservateur minoritaire, mettant ainsi fin à dix mois de paralysie politique consécutifs à deux élections législatives sans majorité. Les socialistes étaient placés devant le choix d'un troisième scrutin législatif dans un proche avenir ou de la perspective d'un nouveau gouvernement dirigé par Mariano Rajoy.
Les dirigeants socialistes ont décidé au terme d'une réunion extraordinaire, dimanche en début d'après-midi, de s'abstenir lors du vote de confiance auquel le président du gouvernement sortant entend se soumettre la semaine prochaine au Parlement. Cette décision d'abstention, qui permettra à Mariano Rajoy d'entamer un deuxième mandat, a été prise par 139 voix pour et 96 contre. Défendant ce résultat, le dirigeant par intérim du Psoe, Javier Fernandez, a estimé que c'était le moins mauvais des deux choix possibles. «Nous avons tenté de remporter les élections, mais étant donné que cela n'a pas été le cas, il nous faut un gouvernement pour que nous puissions jouer notre rôle d'opposant», a-t-il déclaré.
Mariano Rajoy, dont le Parti populaire est arrivé en tête des deux derniers scrutins législatifs sans obtenir la majorité absolue, n'a pas réussi à former de coalition gouvernementale. Son gouvernement expédie les affaires courantes depuis décembre dernier.
L'ancien dirigeant socialiste Pedro Sanchez avait exclu de permettre au dirigeant de la droite de se maintenir au pouvoir, ce qui aurait imposé la tenue de nouvelles élections anticipées en décembre prochain.
Mais lui-même a dû démissionner sous la pression de son propre parti, qui craignait qu'un tel scrutin ne permette à l'alliance Unidos Podemos (gauche radicale) de le devancer dans les urnes.
Le gouvernement minoritaire que va diriger Mariano Rajoy devra composer au cours des quatre années à venir avec un Parlement profondément fragmenté et hostile, ce qui sera un facteur d'instabilité pour le pays.
Sa tâche prioritaire sera de prolonger le rebond économique consécutif à plusieurs années de récession, tout en réduisant les dépenses afin de se soumettre aux règles budgétaires européennes.
Les législatives du 20 décembre 2015 ont mis fin au bipartisme qui prévalait en Espagne depuis l'avènement de la démocratie, et les nouvelles législatives du 26 juin dernier ont confirmé l'émiettement du vote et l'enracinement du quadripartisme - le PP de Rajoy, le Psoe et deux nouveaux venus : Unidos Podemos à gauche et Ciudadanos au centre. Ces deux dernières formations disposent, ensemble, de près d'un tiers des sièges au Parlement (71 pour Unidos Podemos et 32 pour Ciudadanos).
Le Parti populaire contrôle 137 des 350 sièges de la Chambre basse. Le Psoe, lui, en a 85.
Reuters


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