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«Comment condamner des crimes en Syrie quand la France n'a pas reconnu les siens !?»
Le militant antiraciste et anticolonialiste, Henri Pouillot, interpelle l'Etat français
Publié dans La Tribune le 01 - 11 - 2016

Dans une lettre ouverte au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le militant antiraciste, anticolonialiste, Henri Pouillot, a interpellé l'Etat français, lui demandant comment pouvait-il condamner les crimes en Syrie, alors que la France n'a pas reconnu les siens. «Comment pouvoir condamner des crimes de Guerre perpétrés en Syrie quand notre pays n'a pas reconnu et condamné les siens», s'est-il interrogé dans sa lettre publiée, hier, dans son blog à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale (1954-1962).
«Témoin (appelé à l'époque) de la Guerre de libération de l'Algérie, de la torture puisque affecté pendant 9 mois à la Villa Susini à Alger (de si sinistre mémoire), je reste donc très sensibilisé aux prises de positions officielles concernant les séquelles de cette guerre», a-t-il rappelé. Henri Pouillot a estimé que le fait que le ministre de la Défense patronne, le 26 novembre prochain, un colloque à l'Ecole militaire pour rendre de nouveau un hommage officiel au tortionnaire Bigeard, était un «déshonneur» et une «honte» pour la France. «Quelle honte qu'un gouvernement de gauche trahisse ainsi les valeurs républicaines de notre pays, surtout dans une période où le gouvernement ne cesse d'y faire référence», s'est-il offusqué, rappelant que pendant la guerre de libération, le colonel Bigeard, tout particulièrement pendant la période appelée «La Bataille d'Alger», porte de «très lourdes responsabilités». «C'est à cette période que la torture fut systématiquement institutionnalisée». «C'est sous ses ordres que Maurice Audin ‘‘est mort en détention'' (dixit monsieur le président de la République dans son communiqué du 17 juin 2014), mais ne vaudrait-il pas mieux dire assassiné ? Quand comptez vous diffuser auprès des historiens, de la famille les ‘‘documents et témoignages concordants'' que vos services ont ‘‘trouvé'' pour remettre enfin en cause l'ineptie de l'évasion de Maurice Audin ?», a-t-il interpellé le ministre français de la Défense.
M. pouillot a rappelé dans un entretien au quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace, le 2 juillet 2000, que le colonel Bigerad, qui fut nommé par la suite général, avait justifié l'usage de la torture en Algérie comme un «mal nécessaire», indiquant que «ce tortionnaire fut également ‘‘l'inventeur'' de la technique des ‘‘crevettes Bigeard''. Cette pratique avait été ‘‘affinée'' par ce théoricien».
«Au début, les Algériens que l'Armée, sous ses ordres, avait condamnés à mort (sans qu'ils ne soient jugés par les procédures judiciaires officielles, même celles d'exception d'alors) étaient jetés d'avions ou d'hélicoptères dans les montagnes. Mais quand la population locale retrouvait le cadavre d'un proche ainsi assassiné, il y avait des réactions, il fut alors décidé de jeter ces condamnés dans la mer, mais certains étant parvenus à rejoindre la rive à la nage, on leur scella les pieds dans un bloc de ciment», a-t-il rapporté, relevant que la France «n'a toujours pas reconnue et condamné cette responsabilité». «Il serait temps que cela soit fait, comme ce fut le cas, enfin, aujourd'hui, pour les Roms, les Tsiganes, les gens du voyage par la président de la République», a-t-il conclu.
APS


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