Les organisateurs rappellent que depuis plusieurs années, le premier roman s'est imposé comme une catégorie à part entière dans le monde de l'édition avec ses révélations, ses succès critiques et populaires et son lot de déconvenues. Il existe même des Salons du livre et des prix littéraires entièrement consacrés aux premiers romans Dans le cadre des animations culturelles du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila-2016), le grand public est convié aux 8e rencontres euromaghrébines des écrivains, consacrées cette année à la thématique «Nos premiers romans», aujourd'hui, dès 14h à la salle El Djazair du Palais des expositions des Pins Maritimes d'Alger. Cette rencontre qui se poursuivra demain, à partir de 10h30, est organisée par la Délégation de l'Union européenne en Algérie, avec le concours des services culturels des ambassades des Etats-membres en Algérie et verra la participation d'auteurs d'Algérie, du Maghreb et d'Europe qui «viendront faire part de leurs expériences, raconter les espoirs et les craintes qui ont accompagné leurs premières publications et relater les dessous de ce passage initiatique. Ils discuteront avec les lecteurs et lectrices présents au Sila pour explorer ce champ particulier et tisser, au fil des confidences littéraires, les cordes solides du dialogue interculturel entre l'Union européenne et l'Algérie dans le monde du livre», soulignent les organisateurs. C'est dans cet esprit que cette 8e rencontre euromaghrébine des écrivains consacrée à la thématique du premier roman sera articulé autour de trois thématiques centrale en l'occurrence «Sauter le pas : comment j'ai décidé d'écrire», «Les influences : indispensables et problématiques » et «Premier roman et écritures ultérieures». Les organisateurs rappellent que depuis plusieurs années maintenant, le premier roman s'est imposé comme une catégorie à part entière dans le monde de l'édition avec ses révélations, ses succès critiques et populaires et son lot de déconvenues. Il existe même des Salons du livre et des prix littéraires entièrement consacrés aux premiers romans. Ainsi, «il est remarquable que des premiers romans, écrits à l'aube d'une carrière littéraire et rejetés par les éditeurs, soient publiés une fois établie la notoriété de l'écrivain et connaissent en quelque sorte des succès ‘‘à retardement''». Dans ce sens, «le premier roman nous interpelle aussi sur les rapports entre écriture et édition et sur la relation entre l'écrivain et ce primo-lecteur qu'est l'éditeur». Comment dévoiler ce rapport exceptionnel, intime et personnel que nous pouvons entretenir ou même entreprendre avec ce premier roman qui nous a marqué, soit en tant que lecteur, soit en tant qu'auteur ? Ainsi durant deux jours, les écrivains algériens Faïza Mustapha, Bouzid Harzallah, Ismael Ibrir, Samir Toumi et Amine Zaoui partageront leur expérience de leur premiers émois d'écriture au côtes des écrivains européens à l'instar de Lise Chasteloux de France, Tomek Kawiak de Pologne, Michaela Mandj et Elisabeth Rasy d'Italie, Bogdan Munteanu de Roumanie, Tomasz Pindel d'Espagne, Bethan Roberts des Royaume-Uni, Aïko Solovkine de Belgique–Wallonie-Bruxelles et Anna Swäd de Suède. Dans la présentation de cette thématique il est également souligné que «tous les écrivains se souviennent de leur premier roman comme un moment particulier de leur existence, une sorte de saut dans l'inconnu, le début d'une aventure. Les lecteurs aussi retiennent souvent la lecture de leur premier roman avec émotion, ainsi qu'une porte franchie pour entrer dans le vaste univers de la littérature». Dés lors, diverse et disparate, la notion de premier roman exerce une certaine fascination autant sur les publics que les professionnels. Elle revient à interroger l'expérience des premières écritures et lectures ainsi que sur le passage éventuel de l'état de lecteur à celui d'auteur. Les visiteurs du 21e Sila pourront partager cette fascination et débattre de cette thématique passionnante notamment lors des sessions de débat ouvertes au public. S. B.