Synthèse de Ziad Abdelhadi Parmi les domaines de coopération entre l'Algérie et la France, l'enseignement supérieur se taille une part importante. La signature, mardi dernier, au siège du ministère des Affaires étrangères, en présence de l'ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, et du directeur général de la division Europe au MAE, Mouloud Hamai, d'une convention algéro-française de financement pour l'exécution d'un projet en appui à la réforme des écoles supérieures algériennes et à la création d'une école supérieure de technologie en est une preuve. Selon l'APS, qui a cité une source, cet accord va permettre aux écoles supérieures algériennes de bénéficier de l'aide et du savoir-faire français dans le domaine de l'enseignement supérieur. La contribution financière de la partie française, dans ce projet d'une durée de trois ans, s'élève à trois millions d'euros. L'autre objectif de cette convention est de renforcer les filières d'excellence algériennes, tout en améliorant l'offre de formation par la création de classes préparatoires et d'un nouvel établissement de formation pour élever le niveau de compétence des cadres algériens, qui auront ainsi l'opportunité de se recycler, chacun de son domaine et, enfin, avoir accès aux nouvelles technologies de l'information. Rappelons, toutefois, que dans ce même cadre de mise en œuvre du programme de coopération institutionnelle algéro-française, des actions ont été programmées et réalisées par les deux parties en 2007. Il s'agit de la formation de formateurs en ingénierie pédagogique, assurée par des experts de l'Ecole nationale des greffes de Dijon, au profit de cinquante (50) formateurs de l'Ecole nationale des greffes d'Alger.