Le dirigeant du géant taïwanais de l'électronique Foxconn, grand sous-traitant d'Apple, a confirmé qu'il envisageait d'investir 7 milliards de dollars en partenariat avec le géant japonais des télécommunications SoftBank pour fabriquer des écrans plats aux Etats-Unis, avec à la clé la création de 30 000 à 50 000 emplois. Softbank a déjà fait, en décembre dernier, le premier pas pour des investissements sur le sol américain. Le dirigeant du géant taïwanais de l'électronique Foxconn, grand sous-traitant d'Apple, a confirmé qu'il envisageait d'investir 7 milliards de dollars en partenariat avec le géant japonais des télécommunications SoftBank pour fabriquer des écrans plats aux Etats-Unis, avec à la clé la création de 30 000 à 50 000 emplois. Softbank a déjà fait, en décembre dernier, le premier pas pour des investissements sur le sol américain. Le P-G de SoftBank, Masayoshi Son, «est d'accord pour investir 50 milliards de dollars aux Etats-Unis dans des entreprises et (créer) 50 000 nouveaux emplois», avait tweeté le président américain, Donald Trump, à l'issue d'une rencontre avec le milliardaire nippon début décembre à New York. Fondé en 1981, SoftBank s'est imposé en 35 ans comme un des plus audacieux groupes japonais. A son crédit, le redressement des activités mobiles du britannique Vodafone au Japon, passées sous sa coupe en 2006. Plus tard, il a jeté son dévolu sur Sprint aux Etats-Unis pour plus de 20 milliards d'euros. Il convoitait aussi un autre grand opérateur américain, T-Mobile US, mais sa stratégie a été contrariée par les autorités de régulation américaines. De son côté, Foxconn, numéro un mondial de la sous-traitance électronique qui assemble des produits pour de grandes marques comme Apple et Sony, avait confirmé «des discussions préliminaires portant sur un investissement potentiel qui représenterait une expansion de nos activités américaines». Terry Gou, fondateur et président du Conseil d'administration de Foxconn Technology, a confirmé souhaiter construire aux Etats-Unis une usine de fabrication d'écrans. La décision était à l'étude depuis plusieurs années déjà, mais elle a été précipitée par l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, et l'annonce de l'investissement de 50 milliards de dollars sur le sol américain par le groupement mené par SoftBank. Le marché américain des télévisions est le deuxième en volume pour Foxconn, qui ne disposait toutefois pas d'unité de production aux Etats-Unis. Afin de réduire les coûts de production, il est probable que Foxconn automatise cette nouvelle chaîne de fabrication, comme annoncé récemment. R. C.