L'expert du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (Caert), Ameur Dahmani, a souligné, hier à N'djamena, l'importance du facteur religieux dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Dans sa communication au 5e atelier de la Ligue des ulémas, prédicateurs et imams de la région du Sahel qui se tient à N'djamena, M. Dahamani a indiqué que le «recours des organisations extrémistes à l'Internet pour leur propagande nous met dans l'obligation de développer de nouveaux mécanismes de prévention contre le terrorisme et le cyber-extrémisme». L'expert du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (Caert), Ameur Dahmani, a souligné, hier à N'djamena, l'importance du facteur religieux dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Dans sa communication au 5e atelier de la Ligue des ulémas, prédicateurs et imams de la région du Sahel qui se tient à N'djamena, M. Dahamani a indiqué que le «recours des organisations extrémistes à l'Internet pour leur propagande nous met dans l'obligation de développer de nouveaux mécanismes de prévention contre le terrorisme et le cyber-extrémisme». A cet égard, le facteur religieux peut constituer un mécanisme efficace dans l'espace Internet. Selon l'expert, imams et prédicateurs doivent, eux aussi, mettre à profit l'espace Internet pour sensibiliser les jeunes aux dangers que représentent les thèses des organisations terroristes. Il a mis l'accent sur l'impératif d'assurer une large diffusion, en Afrique et dans le monde entier, du discours préventif religieux qui ne doit pas rester confiné dans un espace électronique. La Coordinatrice de l'Unité de fusion et de liaison (UFL) des pays du Sahel, Zaineb Kotoko, abondera dans le même sens. L'UFL «s'engage à œuvrer constamment avec tous les acteurs de la région du Sahel pour contribuer à la sécurisation des pays de la région et les prémunir contre les risques sécuritaires qui menacent leur tissu social et leurs fondements idéologiques», dira-t-elle dans son allocution d'ouverture des travaux de l'atelier. Mme Kotoko insistera également sur «la nécessité de poursuivre la formation et renforcer les connaissances des prédicateurs et imams pour promouvoir leur activité religieuse et sociale». Organisé en partenariat avec l'UFL, cet atelier a pour thème «Rôle des leaders religieux du Sahel dans la protection des jeunes contre l'extrémisme violent». Créée en 2010, l'UFL, dont le siège est à Alger, est un mécanisme régional de coordination sécuritaire et d'échange d'information entre les pays du Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Prennent part à cet atelier, d'éminents imams, prédicateurs, érudits et prêcheurs représentant les pays membres de la Ligue (Algérie, Mauritanie, Mali, Nigeria, Niger, Burkina Faso et Tchad), trois pays observateurs (Côte d'ivoire, Guinée et Sénégal) ainsi que des représentants d'organisations sous-régionales et régionales, universitaires et acteurs du monde cultuel tchadien. APS