Le quota d'importation de véhicules qui sera accordé aux concessionnaires automobiles présents sur le marché algérien pour l'année 2017 ne dépassera pas les 50 000 unités, soit 40 000 de moins que les six derniers mois de 2016, a rapporté, hier, le journal public El Moudjahid. Le ministère de l'Industrie et des Mines aura revu à la baisse ces quotas, à l'image des autres départements tel le Commerce et l'Agriculture, pour réduire davantage la facture des importations où le secteur automobile a une grande part. L'Etat mise sur la production locale de véhicules pour, à terme et en partie, compenser la baisse des importations. En effet, la production nationale est en train de prendre son essor grâce aux unités de montages de voitures entrées en production, en voie de l'être ou en projet. Les marques Renault et Hyundai proposent déjà des modèles montés dans leurs usines d'assemblage installées à l'ouest du pays, alors que celles de Volkswagen et de Suzuki sont en construction et devraient être opérationnelles au cours de cette année. D'autres projets pour le montage de véhicules particuliers, de bus et de camions sont aussi dans le pipeline, certains en cours d'étude d'autres en négociations. Parmi les marques qui se propose d'investir à long terme en Algérie, BMW. Le Groupe allemand projetterait de consentir un lourd investissement pour la réalisation d'une usine de montage. La marque de voitures haut de gamme est en négociations avancées, et pourrait signer le contrat «dans les tout prochains jours», selon El Moudjahid qui cite une source très au fait du dossier. R. E.