Le documentaire algérien Bon baiser de Moruroa sur les essais nucléaires à Moruroa et Fangataufa en Polynésie française, a reçu le Prix «Santé et sécurité au travail». Les tourments de Sidali Fettar et le court métrage de fiction le Voyage de Keltoum d'Anis Djâad, également en compétition, n'ont pas été distingués Le long métrage le Puits du réalisateur Lotfi Bouchouchi a remporté, samedi dernier, le Prix «Oumarou Ganda de la meilleure première œuvre» et le Prix de la meilleure musique lors de la cérémonie de clôture du 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou (Fespaco), annoncent des médias burkinabés. En lice pour l'Etalon d'or de la Yenenga, le Puits a également remporté le prix «Water aid pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement», doté de 5 millions CFA (environ 800 000 DA) en plus d'un trophée. Premier long métrage de Lotfi Bouchouchi, le Puits, sorti en 2015, propose une nouvelle vision de l'histoire de la guerre de Libération nationale à travers les souffrances des habitants d'un village du sud algérien, privés d'eau potable soulignent l'APS. Le documentaire algérien Bon baiser de Moruroa sorti en 2016 consacré aux essais nucléaires à Moruroa et Fangataufa en Polynésie française, a reçu, pour sa part, le Prix «Santé et sécurité au travail» d'une valeur de 2 millions CFA (environ 350 000 DA). Outre les deux films algériens primés, «Les tourments» de Sidali Fettar et le court métrage de fiction «Le voyage de Keltoum» d'Anis Djâad étaient également en compétition. Pour cette 25e édition du Fespaco, le grand prix, l'«Etalon d'or de la Yenenga» est revenu au réalisateur sénégalais Alain Gomis pour son film Félicité alors que l'Etalon d'argent est revenu au Béninois Sylvestre Amoussou pour «L'orage africain, un continent sous influence», et l'Etalon de bronze a été attribué au Marocain Saïd Khellaf pour son long métrage «A mile in my shoes». Alain Gomis avait déjà remporté l'Etalon d'or de la Yenenga en 2013 pour son film «Tey» (Aujourd'hui) primé dans plusieurs manifestations cinématographiques. Dans la catégorie court métrage, qui a vu la participation de «Le voyage de Keltoum » d'Anis Djâad, les trois prix «Poulain de la Yenenga» sont revenus respectivement à «Hymenee» de Violaine Maryam Blanche Bellet du Maroc, «The bicycle man» de Twiggy Matiwana d'Afrique du sud, et à «Khallina hakka khir» de Mehdi Barsaoui de Tunisie. Le jury de la catégorie documentaire a, quant à lui, récompensé le Sénégalais Ousmane William Mbaye pour «Kemtiyu, Séex Anta », le Congolais Gilbert Balufu réalisateur de «Congo ! Le silence des crimes oubliés» et l'Egyptien Abdelkhalek Hisham pour «A footnote in ballet history». Considéré comme l'un des plus grands festivals de cinéma africain, le 25e Fespaco a pris fin samedi après une semaine de compétition, dans cinq catégories différentes, et a également vu la tenue du 18e Marché international du cinéma africain. Une centaine de films entre documentaires, séries, courts et longs métrages de fiction étaient en compétition de cette édition ouverte le 25 février dernier. Considéré comme l'un des plus grands festivals de cinéma africain, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d'Ouagadougou, rendez-vous biennal organisé depuis 1969, vise à contribuer à promouvoir le cinéma africain à travers les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel. S. B.