En ces temps où le pays traverse une crise financière ardue par l'effet d'une baisse de ses recettes extérieures qui perdurent depuis juin 2014 suite à la chute des prix du pétrole, la rationalisation des dépenses s'impose comme une nécessité impérieuse. Pour examiner les moyens de concrétiser et optimiser cette rationalisation, une rencontre régionale sur les modalités de son application a été organisée par le ministère des Finances, hier à Oran. En ces temps où le pays traverse une crise financière ardue par l'effet d'une baisse de ses recettes extérieures qui perdurent depuis juin 2014 suite à la chute des prix du pétrole, la rationalisation des dépenses s'impose comme une nécessité impérieuse. Pour examiner les moyens de concrétiser et optimiser cette rationalisation, une rencontre régionale sur les modalités de son application a été organisée par le ministère des Finances, hier à Oran. Selon Mohamed Saïd Lezzam, expert financier représentant la direction générale du budget au ministère des Finances, qui a animé cette rencontre, «il faut rationaliser et maîtriser les dépenses publiques en adoptant les nouvelles mesures contenues dans la loi de Finances 2017 dans son article 120 qui impose aux ordonnateurs (walis et ministres) à ne procéder à des engagements sur les autorisations de programme que dans la limite des crédits qui leur sont notifiés». Ce responsable a par ailleurs indiqué aux 80 cadres financiers parmi les directeurs régionaux du Trésor, les contrôleurs financiers des wilayas de l'Ouest et le Sud-ouest du pays qu'«un retour à l'orthodoxie financière est nécessaire dans ce contexte de contraintes financières». Le directeur régional du Budget d'Alger, Mohamed Lounis, a pour, sa part, souligné lors de son intervention que «la gestion des deniers publics exige de la rigueur et de la transparence». Ce dernier a aussi expliqué que le dispositif juridique permet la gestion du budget d'équipement dans le respect total des activités accordées qui prennent en compte la situation économique de l'Etat. «Ce dispositif permet d'avoir une meilleure visibilité et traçabilité de la dépense publique», a-t-il ajouté. Pour le directeur régional du Budget à Oran, Mohamed Sadout, «la démarche est prudentielle et doit être adoptée de manière à garantir le paiement des tiers», rappelant que l'engagement doit s'opérer en fonction de la disponibilité réelle des fonds publics. Les débats ont porté sur des questions de type pratique concernant la mise en œuvre des dispositions de la loi de Finances 2017, notamment en ce qui concerne la gestion des comptes spéciaux du Trésor, à savoir les comptes d'affectation spéciale et les comptes de gestion des opérations d'investissement public, au titre du budget d'équipement de l'Etat, ainsi que la notification et la répartition des crédits. Rappelons que le ministère des Finances compte organiser d'autres rencontres régionales sur le même thème. Z. A./APS