Une journée d'étude régionale de vulgarisation et de sensibilisation autour des nouvelles dispositions de l'article 120 de la loi de finances 2017 a été tenue jeudi passé dans la capitale du M'zab. Elle a regroupé des représentants et cadres du secteur des finances des wilayas du sud du pays, notamment de Ghardaïa, Ouargla, El-Oued, Biskra, Illizi et Tamanrasset. L'objectif de cette rencontre organisée par le ministère des Finances vise à lever les ambiguïtés et à instaurer une rigueur et transparence dans la maîtrise des dépenses et de la gestion des deniers publics, a fait savoir Mohamed Saïd Lezzam, membre du panel d'experts chargés de la vulgarisation de l'article 120 de la LF 2017. Ainsi, ces experts ont appelé à la maîtrise des dépenses publiques, dictée par la situation financière du pays et à l'engagement de projets qu'en fonction de la disponibilité réelle des fonds. Pour M. Lezzam, les mesures contenues dans la loi de finances 2017 imposent aux walis et ministres, en leur qualité d'ordonnateurs, à rationaliser et maîtriser les dépenses publiques et à n'engager des projets qu'à la limite des crédits notifiés. En sus de la gestion des comptes spéciaux du Trésor, à savoir "les comptes d'affectation spéciale" et les "comptes de gestion des opérations d'investissement public", au titre du budget d'équipement de l'Etat, et la notification et la répartition des crédits, de nombreuses questions portant sur la mise en œuvre dans la pratique des dispositions de la loi de finances 2017 ont été soulevées et débattues durant cette journée d'étude. L'expert financier M. S. Lezzam a insisté sur le retour à "l'orthodoxie financière" nécessaire dans ce contexte de contraintes financières, avant d'appeler à un suivi rigoureux des crédits de paiement et la tenue d'une comptabilité annuelle de réalisation de projet. B. A.