Pékin et Ryad vont développer leur coopération dans le secteur pétrolier, y compris dans les exportations de pétrole saoudien vers la Chine, ont déclaré les deux pays dans un communiqué commun publié hier, au terme de la visite du roi d'Arabie, Salman, dans la capitale chinoise. Pékin et Ryad vont développer leur coopération dans le secteur pétrolier, y compris dans les exportations de pétrole saoudien vers la Chine, ont déclaré les deux pays dans un communiqué commun publié hier, au terme de la visite du roi d'Arabie, Salman, dans la capitale chinoise. «Les deux pays sont désireux de relever leur niveau de coopération dans le secteur pétrolier, entre autres par la fourniture de pétrole saoudien au marché chinois, en constante progression», lit-on dans le communiqué commun, diffusé par l'agence de presse officielle Chine nouvelle. «Les deux parties soulignent l'importance, pour l'économie mondiale, de la stabilité sur les marchés pétroliers du globe (...)», lit-on également. Le roi Salman, que sa tournée d'un mois en Asie a conduit successivement en Malaisie, en Indonésie, au Japon et en Chine, a repris hier le chemin de l'Arabie. Il aurait dû s'arrêter hier aux Maldives, sur le chemin du retour, mais cette visite a été remise à plus tard en raison d'une épidémie de grippe dans cet archipel de l'océan Indien, a dit vendredi le gouvernement des Maldives. Au début de sa visite à Pékin, jeudi, le roi Salman a supervisé la signature d'accords d'un montant de 65 milliards de dollars (60,4 milliards d'euros). L'Arabie, premier exportateur mondial de pétrole, cherche à renforcer ses relations avec la deuxième économie de la planète. Après avoir perdu des parts de marché l'an dernier aux dépens de la Russie, Ryad cherche à doper ses ventes de pétrole en Chine, en travaillant essentiellement avec les trois premières compagnies pétrolières nationales de ce pays. La Chine a traditionnellement joué un rôle mineur sur la scène proche-orientale, malgré sa dépendance pétrolière. Elle cherche néanmoins à accroître ses efforts pour que prenne fin le conflit en Syrie, où Ryad soutient les insurgés en lutte contre le régime de Bachar al Assad. L'an dernier, Pékin a apporté son soutien au gouvernement yéménite, soutenu par la coalition arabe sous conduite saoudienne en guerre contre les miliciens chiites Houthis, lesquels contrôlent une bonne part du pays, dont la capitale Sanaâ. Dans leur communiqué commun, la Chine et l'Arabie saoudite ont assuré hier le gouvernement yéménite légal de leur soutien. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est attendu en Chine la semaine prochaine. Reuters