L'Arabie saoudite cherche à diversifier ses sources de revenus. La mise sur le marché de 5% du capital de la compagnie pétrolière nationale pourrait lui rapporter une centaine de milliards de dollars. L'Arabie saoudite cherche à diversifier ses sources de revenus. La mise sur le marché de 5% du capital de la compagnie pétrolière nationale pourrait lui rapporter une centaine de milliards de dollars. Le géant pétrolier saoudien Aramco a choisi JP Morgan, Morgan Stanley et Hsbc pour mener son introduction en Bourse l'an prochain. L'opération, destinée à diminuer la dépendance du royaume de l'or noir, pourrait dépasser 100 milliards de dollars. Les préparatifs sont enclenchés. La société pétrolière saoudienne Aramco aurait choisi ses banques-conseils, qui se répartiront de juteuses commissions sur ce qui se profile comme la plus grande introduction en Bourse de tous les temps, tous marchés confondus. Selon Reuters et Bloomberg, il s'agirait des américaines JP Morgan et Morgan Stanley et de la britannique Hsbc, sélectionnées pour conseiller le géant public qui envisage d'entrer en Bourse au second semestre l'année prochaine, sur une place qu'il reste à déterminer entre Londres, Hong Kong et New York, en plus de Ryad. Ces trois mastodontes bancaires rejoignent les «boutiques» américaines Moelis et Evercore et les banques locales NCB Capital et Samba Capital. Plus fort qu'Alibaba ! L'Arabie saoudite cherche à diversifier ses sources de revenus et à diminuer la dépendance de l'or noir de son économie. La mise en Bourse de la compagnie pétrolière nationale, qui emploie 55 000 personnes et possède le plus grand gisement mondial, Ghawar, s'inscrit dans ce plan destiné à préparer l'après-pétrole. Saudi Aramco (anciennement Arabian American Oil Company, née au départ d'une concession à la Standard Oil of California, nationalisée en 1980), serait valorisée au moins 2 000 milliards de dollars selon le gouvernement saoudien qui envisage de placer sur le marché au maximum 5% du capital, soit un montant de l'ordre de 100 milliards de dollars. Ce serait un montant quatre fois supérieur à l'opération qui détient aujourd'hui le record, la levée de 25 milliards du chinois Alibaba sur le Nasdaq en 2014, sur la base d'une valorisation de 200 milliards de dollars. Les commissions versées aux banques introductrices sont très variables, dans une fourchette de 1% à 7% du montant de l'opération. D. C. In latribune.fr