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«Le décret régularisant le marché automobile sera présenté au gouvernement le 2 mai» Affirmant que Peugeot n'est pas la priorité du gouvernement, Bouchouareb annonce :
Pour mettre fin aux anomalies dans le créneau de montage automobile en Algérie, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb a annoncé, hier à Chlef, où il effectuait une visite de travail et d'inspection qu'un décret portant cahier des charges «rectifié» et surtout «clarifié» sera présenté, le 2 mai prochain au gouvernement, en même temps que celui concernant la «pièce de rechange». Le cahier des charges relatif au montage des véhicules «sera clarifié et corrigé s'agissant de l'article ayant trait au CKD et SKD», précisera le ministre. Un décret d'application sera publié à cet effet pour rendre le taux d'intégration à pas moins de 5% effectif dans les projets de montage automobile. Pour mettre fin aux anomalies dans le créneau de montage automobile en Algérie, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb a annoncé, hier à Chlef, où il effectuait une visite de travail et d'inspection qu'un décret portant cahier des charges «rectifié» et surtout «clarifié» sera présenté, le 2 mai prochain au gouvernement, en même temps que celui concernant la «pièce de rechange». Le cahier des charges relatif au montage des véhicules «sera clarifié et corrigé s'agissant de l'article ayant trait au CKD et SKD», précisera le ministre. Un décret d'application sera publié à cet effet pour rendre le taux d'intégration à pas moins de 5% effectif dans les projets de montage automobile. «L'industrie mécanique est naissante chez nous», soulignera M. Bouchouareb, lors de sa visite à la Sarl Soprec spécialisée dans le montage des équipements des travaux publics et agricoles à Oum Drou. «Il faut démembrer les kits pour gagner plus de taux d'intégration. Car, en les remontant ici, vous faites une intégration jusqu'à 25%», indique-t-il à l'adresse de l'investisseur. Interrogé, ce dernier relève que le taux d'intégration est justement «aux environs de 10% seulement». «Il ne peut pas y avoir plus de 10% tel que ça se fait ici», réplique le ministre. C'est pour cela, poursuit-il, que «dans le démontage des kits, il faut faire dans l'intégration économique aussi. Nous, nous avons exigé, par exemple, pour Renault et Volkswagen la gratuité de la licence. Celle-ci coûte entre 700 et 1 000 euros la voiture. Nous avons également exigé pour ces deux constructeurs à ce que le transport soit sur le pavillon national. C'est 300 à 400 euro par véhicule. C'est une intégration économique qui garanti la compétitivité». Louant les «avancées» de Renault-Algérie, lequel, s'est-il félicité, «est en train de monter en cadence», le ministre est ensuite revenu sur l'affaire Tahkout qui avait défrayé la chronique. «Les premières expériences sont en train de prouver notre vision, Renault, a, à peu près, deux ans maintenant, et il commence à monter en cadence». Quant à Tahkout, il «est dans les normes et le respect du cahier des charges», a-t-il assuré, avant d'expliquer que dans le montage de véhicules il y a deux manières de procéder : «Celle des Européens qui envoient des véhicules en CKD et celle des Asiatiques qui envoient les véhicules en SKD.» Normalement, a-t-il souligné, «tout projet de montage automobile devra démarrer avec un taux d'intégration de 5% à 10% minimum». Interrogé sur la question des licences d'importation, le ministre dit d'abord «ne pas comprendre pourquoi les gens ne s'intéressent qu'à l'automobile alors qu'il y a d'autres produits beaucoup plus intéressants tels que le rond à béton et autres…», pour ensuite faire savoir que les intéressés par les licences d'importation de véhicules «pouvaient venir déposer. Une fois que c'est clôturé, c'est-à-dire samedi 15, on ouvre les demandes et la commission commencera à traiter les dossiers». Maintenant que le délai a échu, «la commission qui encadre les licences d'importation, devra se réunir, sous la présidence du secrétaire général du ministère du Commerce, et suivant des orientations du Premier ministre, répartir ensuite les quotas. Le ministre de l'Industrie ne se mêlera pas de ça car ce n'est pas de ses prérogatives réglementaires», a-t-il précisé. Quant à l'implantation de l'usine automobile française Peugeot en Algérie, annoncé il y a deux années par lui-même, elle ne sera, finalement, pas réalisée tout de suite. Peugeot devra encore attendre pour commencer à opérer dans notre pays. M. Bouchouareb a affirmé hier : «Peugeot n'est pas notre priorité.» L'assertion s'annonce comme un «gel» du projet jusqu'à «nouvel ordre», dit-il. «Peugeot doit d'abord accepter nos conditions», ajoutera le ministre, sans toutefois, préciser ces conditions. A. B.