Le cahier de charges sur la sous-traitance automobile est finalisé et soumis au gouvernement, a révélé hier à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, en marge du lancement d'un jumelage entre l'Algérie et l'Union européenne pour développer l'innovation industrielle en Algérie. Le cahier de charges sur la sous-traitance automobile est finalisé et soumis au gouvernement, a révélé hier à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, en marge du lancement d'un jumelage entre l'Algérie et l'Union européenne pour développer l'innovation industrielle en Algérie. Selon le ministre, la sous-traitance a désormais un "appui réglementaire concret" qui prend en charge ce créneau, créateur de richesse et de valeur ajoutée dans le cadre de la nouvelle loi d'orientation sur la petite et moyenne entreprises, adoptée récemment par le Parlement. «Dans ce cadre, nous avons demandé à nos partenaires (Renault, Volkswagen et autres constructeurs automobiles) de s'inscrire et de s'impliquer dans cette politique de soustraitance pour développer ces métiers», a encore a ajouté le ministre cité par l'APS «Nous avons ouvert notre marché à nos partenaires, en contrepartie, nous demanderons des parts de marché pour les pièces (de rechange) que nous fabriquerons», a poursuivi le ministre qui a rappelé à cette occasion, que l'industrie automobile en Algérie a amorcé des progrès «malgré quelques problèmes et difficultés qu'elle rencontre.» Au sujet de l'éventuel impact que pourraient avoir les licences d'importation sur l'Accord d'association Algérie /UE, Abdeslam Bouchouareb assure que cette procédure n'impactera pas cet accord, car elle intervient dans une conjoncture spéciale, marquée par une situation économique difficile pour le pays. «Chaque pays qui fait face à des difficultés financières revoit ses priorités (...). Nous n'avons entrepris aucune démarche qui soit contradictoire avec les clauses de l'accord» a t-il argumenté. Il est à rappeler que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a défendu les choix du gouvernement en matière d'implantation d'une industrie automobile en Algérie. «Nous voulons avoir une production nationale à travers un investissement algérien et étranger. Dieu merci, beaucoup de projets sont déjà lancés. Renault, Mercedes et Hyundai produisent déjà. Volkswagen va bientôt entrer en production. Peugeot nous court après. Nous lui avons dit, doucement, patience même si nous sommes prêts à signer», a déclaré le Premier ministre, à partir d'El Oued. M.Sellal a, ensuite, évoqué la polémique suscitée par la publication sur Facebook de photos montrant des voitures complètement assemblées avec des roues démontées destinées à l'usine Hyundai de Tiaret, propriété de la Tahkout Manufacturing Company (TMC) de Mahieddine Tahkout. « Ils ont fait tout un bruit sur l'usine de Hyundai. Nous avons envoyé une commission d'enquête et on a constaté qu'il applique le cahier des charges et qu'il importe entre 25.000 et 36.000 pièces détachées pour les assembler sur place », a-t-il assuré. Le Premier ministre a annoncé que la TMC, sans la citer, passera au bout de la troisième année au régime CKD (Complete Knock down). « Et là, l'intégration doit être portée à 30 % », a prévenu le Premier ministre, rappelant une obligation portée déjà dans le cahier des charges élaboré par le ministère de l'Industrie et des Mines. Avec le CKD, la TMC doit importer l'ensemble des pièces détachées du constructeur coréen pour monter les véhicules en Algérie avec comme objectif l'exportation. L'usine de Tiaret, entrée en production fin octobre 2016, fonctionne actuellement, selon le système du SKD. Autrement dit, les produits exportés par Hyundai vers son usine de Tiaret sont assemblés partiellement. Selon le ministre, la sous-traitance a désormais un "appui réglementaire concret" qui prend en charge ce créneau, créateur de richesse et de valeur ajoutée dans le cadre de la nouvelle loi d'orientation sur la petite et moyenne entreprises, adoptée récemment par le Parlement. «Dans ce cadre, nous avons demandé à nos partenaires (Renault, Volkswagen et autres constructeurs automobiles) de s'inscrire et de s'impliquer dans cette politique de soustraitance pour développer ces métiers», a encore a ajouté le ministre cité par l'APS «Nous avons ouvert notre marché à nos partenaires, en contrepartie, nous demanderons des parts de marché pour les pièces (de rechange) que nous fabriquerons», a poursuivi le ministre qui a rappelé à cette occasion, que l'industrie automobile en Algérie a amorcé des progrès «malgré quelques problèmes et difficultés qu'elle rencontre.» Au sujet de l'éventuel impact que pourraient avoir les licences d'importation sur l'Accord d'association Algérie /UE, Abdeslam Bouchouareb assure que cette procédure n'impactera pas cet accord, car elle intervient dans une conjoncture spéciale, marquée par une situation économique difficile pour le pays. «Chaque pays qui fait face à des difficultés financières revoit ses priorités (...). Nous n'avons entrepris aucune démarche qui soit contradictoire avec les clauses de l'accord» a t-il argumenté. Il est à rappeler que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a défendu les choix du gouvernement en matière d'implantation d'une industrie automobile en Algérie. «Nous voulons avoir une production nationale à travers un investissement algérien et étranger. Dieu merci, beaucoup de projets sont déjà lancés. Renault, Mercedes et Hyundai produisent déjà. Volkswagen va bientôt entrer en production. Peugeot nous court après. Nous lui avons dit, doucement, patience même si nous sommes prêts à signer», a déclaré le Premier ministre, à partir d'El Oued. M.Sellal a, ensuite, évoqué la polémique suscitée par la publication sur Facebook de photos montrant des voitures complètement assemblées avec des roues démontées destinées à l'usine Hyundai de Tiaret, propriété de la Tahkout Manufacturing Company (TMC) de Mahieddine Tahkout. « Ils ont fait tout un bruit sur l'usine de Hyundai. Nous avons envoyé une commission d'enquête et on a constaté qu'il applique le cahier des charges et qu'il importe entre 25.000 et 36.000 pièces détachées pour les assembler sur place », a-t-il assuré. Le Premier ministre a annoncé que la TMC, sans la citer, passera au bout de la troisième année au régime CKD (Complete Knock down). « Et là, l'intégration doit être portée à 30 % », a prévenu le Premier ministre, rappelant une obligation portée déjà dans le cahier des charges élaboré par le ministère de l'Industrie et des Mines. Avec le CKD, la TMC doit importer l'ensemble des pièces détachées du constructeur coréen pour monter les véhicules en Algérie avec comme objectif l'exportation. L'usine de Tiaret, entrée en production fin octobre 2016, fonctionne actuellement, selon le système du SKD. Autrement dit, les produits exportés par Hyundai vers son usine de Tiaret sont assemblés partiellement.