Un nouveau cahier des charges relatif au montage locale des véhicules, ainsi que celui portant sur la pièce de rechange sera soumis le 2 mai au gouvernement. En effet, le ministre de l'Industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb a révélé, hier, à partir de Chlef, que «le cahier des charges portant sur le montage des véhicules sera rectifié et clarifié en ce qui concerne l'article ayant trait au CKD et SKD». Il sera présenté au gouvernement pour étude et approbation. Il a expliqué par la suite qu'un décret d'application sera publié à cet effet pour rendre «le taux d'intégration de pas moins de 5% effectif dans les projets de montage automobile». Et d'ajouter : «Normalement, tout projet de montage d'automobiles devra démarrer avec un taux d'intégration de 5% à 10% minimum». Le ministre de l'Industrie s'est donc décidé à revoir l'ancienne copie du cahier des charges portant sur cette activité, et plus précisément, le point relatif au taux d'intégration requis dans le montage des véhicules, suite à la polémique résultant de «l'affaire Tahkout». A ce propos, Abdeslam Bouchaoureb a indiqué que l'entreprise Tahkout manufacturing Campany (TMC) pour l'assemblage et le montage des véhicules de la marque Hyundai, à l'usine de Tiaret, a bel et bien «respecté le cahier des charges en vigueur». Cependant, le ministre a ouvertement «menacé» TMC, en cas de non-conformité au nouveau cahier des charges. Il a indiqué à ce propos que «s'il ne se conforme pas à l'avenir au nouveau texte, il ne poursuivra plus l'expérience de montage». Par ailleurs, le ministre s'est exprimé au sujet des licences d'importation en soulignant qu'il ne voit aucun intérêt à se focaliser sur les licences de véhicules. En poursuivant que le délai de dépôt des dossiers a pris fin jeudi 15 avril, la commission en charge de leur étude devra incessamment terminer son travail et rendre publics les quotas.