C'est sous sa casquette de membre du bureau national du Rassemblement national démocratique (RND), que le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a animé, hier au Palais de la culture Mohamed-Laïd El Khalifa de Constantine, un meeting électoral. C'est sous sa casquette de membre du bureau national du Rassemblement national démocratique (RND), que le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a animé, hier au Palais de la culture Mohamed-Laïd El Khalifa de Constantine, un meeting électoral. Devant les militants du parti et les candidats de Constantine, il a usé de toute sa rhétorique pour attirer l'attention sur l'importance des suffrages, en particulier pour la stabilité du pays et la consolidation de ses institutions afin de permettre la poursuite des plans de développement fixés par l'Etat. «Voter est la seule voie pour le progrès et la préservation des acquis du pays», dira-t-il. Et de renchérir : «La sécurité de l'Algérie demeure un principe vital sans quoi point de croissance dans tous les domaines. Il faut savoir que notre pays est guetté de toute part.» Une stabilité qui, selon lui, devra être préservée «dès lors que le peuple a payé un lourd tribut lors de la décennie noire. Une situation qui a été maitrisée et confortée après l'arrivée du président Bouteflika qui a laissé le choix au peuple pour se prononcer sur la concorde civile et la réconciliation nationale». Abordant les propositions du parti, l'orateur dira que «c'est la seule formation politique qui renferme un programme détaillé qui a été rendu public, contrairement aux autres partis. De plus, le Rassemblement national démocratique place la justice sociale au cœur de ses préoccupations». Mihoubi ne ménagera pas les opposants : «On entend dire que des écoles, des hôpitaux, des logements ont été réalisés. Cela relève du programme du président de la République. Que proposez-vous aux citoyens en tant que partis et postulants à l'Assemblée ?» Le ministre louera les perspectives et aspirations de son parti qui «œuvre pour le pluralisme et s'articule sur un concept réaliste». «Le RND est ancré dans la société. Il est proche du peuple. Il comprend ses attentes et ses préoccupations», affirmera-t-il. «Le RND est un parti symbole qui est né par nécessité pour l'Algérie. Il restera fidèle à la ligne du président de la République Bouteflika, sous le règne duquel le pays a connu un développement spectaculaire jamais réalisé 40 ans après l'indépendance», ajoutera-t-il. Evoquant la liste de Constantine, il rassurera qu'elle a été confectionnée en prenant en compte des paramètres «d'intégrité et de compétence. En outre, elle est équilibrée». Mihoubi soutiendra qu'«il est inadmissible que le Parlement ne renferme pas de députés RND élus de Constantine, ville qui a vu naitre le militant Abdelhak Benhamouda». Il taclera pour finir les hommes du théâtre de Constantine qui se sont opposés à la baptisation de l'enceinte au nom de Mohamed Tahar Fergani. «Le TRC est appelé à produire davantage comme ce fut le cas dans le passé, au lieu de verser dans ces histoires de baptisations», dira-t-il. Avec cette dernière phrase, Mihoubi aura jeté un pavé dans la marre qui risque de valoir quelques voix au parti... N. H.