La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi, la progression des valeurs technologiques et industrielles compensant le recul des constructeurs automobiles et du secteur de l'anergie alors que les investisseurs ont digéré une nouvelle salve de publications de résultats d'entreprises. La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi, la progression des valeurs technologiques et industrielles compensant le recul des constructeurs automobiles et du secteur de l'anergie alors que les investisseurs ont digéré une nouvelle salve de publications de résultats d'entreprises. Les principaux constructeurs automobiles américains ont publié mardi des ventes en baisse aux Etats-Unis pour le mois d'avril. Ford a terminé en recul de près de 4,4% tandis que General Motors a cédé plus de 2,9%. Apple, dont les résultats ont été publiés après la clôture, a inscrit un nouveau record et terminé en hausse de 0,63%. Les intervenants sont aussi restés prudents à la veille de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale. La Fed a entamé mardi sa réunion de deux jours de politique monétaire, à l'issue de laquelle un statu quo sur les taux est largement attendu. Les investisseurs seront néanmoins attentifs à tout changement d'éléments de langage dans le communiqué de la Banque centrale, qui pourrait donner des indices sur le calendrier du prochain resserrement monétaire. L'indice Dow Jones a gagné 36,43 points, soit 0,17%, à 20 949,89. Le S&P-500, plus large, a pris 2,84 points, soit 0,12%, à 2 391,17. Le Nasdaq Composite a grappillé de son côté 3,76 points (+0,06%) à 6 095,36, inscrivant un nouveau record. L'indice des valeurs technologiques du S&P 500 a pris 0,34%, enregistrant une quatrième séance consécutive de hausse. Celui des valeurs industrielles a pris 0,5%, soutenus par les compagnies aériennes après l'annonce par Delta d'une hausse de 1% de sa recette par passager en avril. Le secteur de l'énergie a en revanche reculé de 0,5% pénalisé par la chute des cours du pétrole. Environ 7 milliards d'actions ont changé de mains au cours de la séance, contre 6,5 milliards en moyenne sur les vingt dernières séances. «Les chiffres sur les ventes d'automobiles ont poussé les intervenants à prendre un peu de recul», a dit Brent Schutte, responsable de la stratégie d'investissement de Northwestern Mutual Wealth Management. Les résultats d'entreprise continuent toutefois de soutenir le marché. «Avec des résultats en hausse, le contexte est favorable à une poursuite de la hausse de la performance des actions», a dit Schutte, en dépit de publications diversement appréciées. La hausse des profits des entreprises du S&P 500 est estimée en moyenne à 13,6% sur le premier trimestre, leur plus forte progression depuis 2011, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Advanced Micro chute de plus de 24% De grands noms du secteur de la pharmacie ont publié leurs comptes trimestriels avant l'ouverture. Pfizer a terminé en baisse de 0,5% alors que le groupe pharmaceutique a fait état d'un chiffre d'affaires trimestriel jugé décevant. A l'inverse, Merck a gagné 0,51% après avoir publié un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes et relevé ses objectifs annuels. Plus forte baisse du S&P 500, Advanced Micro Devises a décroché de 24,4% en réaction à l'annonce d'une prévision de marge brute au deuxième trimestre jugée décevante. A contrario, Coach a bondi de près de 11,4% : le spécialiste de la maroquinerie de luxe a publié un bénéfice meilleur que prévu au troisième trimestre après avoir décidé de limiter les promotions sur ses produits aux Etats-Unis pour préserver la marque. Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries s'est légèrement détendu dans l'attente des conclusions de la réunion de la Fed et avec l'annonce d'un repli des ventes d'automobiles le mois dernier qui a alimenté les craintes sur la vigueur de la consommation. Sur le marché des changes, le dollar est en léger recul face à un panier de devises de référence mais a touché un plus haut de six semaines face au yen alors que la demande pour les actifs refuges s'amenuise. Pour les mêmes raisons, l'or est quasi inchangé après avoir touché un plus bas de trois semaines. Sur les marchés pétroliers, les cours du brut ont lourdement chuté, cédant plus de 2% et retrouvant leurs niveaux d'avant l'annonce fin novembre de l'accord de réduction de la production par les pays membres de l'Opep et plusieurs grands producteurs extérieurs au cartel sur les six premiers mois de cette année. Les intervenants s'inquiètent de la persistance des hausses de production dans certains pays ne participant pas à l'accord, en particulier les Etats-Unis et le Canada, et s'interrogent sur sa reconduction pour six mois supplémentaires sur laquelle l'Opep et ses partenaires doivent se prononcer le 25 mai. Reuters