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La nouvelle intifadha d'Al Qods
Les autorités coloniales israéliennes imposent leur diktat sur l'esplanade des mosquées
Publié dans La Tribune le 18 - 07 - 2017

Le Mahmoud abbes embarrassé par sa position de Président et partenaire dans un processus de paix cahoteux s'est retrouvé obligé d'affirmer sa condamnation de l'opération alors que la partie coloniale n'offre rien de concret notamment en ce qui concerne la ville d'Al-Qods. Les responsables israéliens, eux, ne s'embarrassent nullement pour annoncer la ville sainte comme capitale «éternelle d'Israël» en flagrante contradiction du droit international. La politique de colonisation et de grignotage des terres ne s'est guère arrêtée autour de la ville d'Al-Qods, depuis Oslo, l'enserrant quasi-intégralement, compliquant tout processus de dialogue.
Les autorités coloniales israéliennes ont pris pour prétexte la récente opération martyre dans la ville d'Al-Qods pour fermer les portes de l'esplanade des Mosquées. Même s'ils l'ont rouverte dans une seconde partie cette décision augure de la volonté d'Israël de contrôler complètement la zone et d'empêcher les Palestiniens habitants Al-Qods de faire leur prière dans la mosquée. La situation demeure tendue notamment après la dernière opération. Deux policiers israéliens ont été tués et un autre blessé dans une attaque de la résistance palestinienne près de la porte des Lions, à l'entrée est de la vieille ville d'Al-Qods. Les deux Palestiniens au nom d'Al-Jabbaryne sont tombés au champ d'honneur. Originaires de la ville d'Umm Al-Fahm les martyrs auteurs de l'attaque avaient 19 et 29 ans. La position du Président de l'Autorité palestinienne, s'est caractérisée par une posture pour le moins contre-productive en condamnant promptement l'opération. Mahmoud Abbas embarrassé par sa position de Président et partenaire dans un processus de paix cahoteux s'est retrouvé obligé d'affirmer sa condamnation alors que la partie coloniale n'offre rien de concret notamment en ce qui concerne la ville d'Al-Qods. Les responsables israéliens, eux, ne s'embarrassent nullement pour annoncer la ville sainte comme la capitale «éternelle d'Israël» en flagrante contradiction du droit international. La politique de colonisation et de grignotage des terres ne s'est guerre arrêtée autour de la ville d'Al-Qods, depuis Oslo, l'enserrant intégralement compliquant tout processus de dialogue. Abbas et Netanyahu sont engagés dans des discussions serrées avec l'administration Trump, par l'intermédiaire de l'Envoyé spécial Jason Greenblatt, en vue de relancer des négociations politiques bilatérales. Le processus de paix est actuellement dans une phase comateuse tenu en vie par des déclarations de responsables politiques qui sont loin de cadrer avec la réalité du terrain. Les autorités d'occupation ont décidé de fermer les accès à l'esplanade, après l'avoir évacuée. La dernière prière du vendredi n'a pu avoir lieu comme à l'accoutumée, une mesure d'une forte portée symbolique pour les Palestiniens. Les autorités coloniale veulent imposer leur diktat sur un lieu de culte soumit à une pression permanente par les extrémistes religieux juifs
Profanation
Il s'agit de la première attaque à l'arme à feu depuis des années dans la Vieille ville, alors que depuis octobre 2015, les territoires palestiniens ont surtout été marqués par une Intifadha à l'arme blanche. En représailles la police israélienne a arrêté le mufti d'Al-Qods, Mohammed Hussein, alors qu'il était réuni avec d'autres Palestiniens dans la Vieille ville pour dénoncer la fermeture de l'esplanade des Mosquées. Le mufti d'Al-Qods Mohammed Hussein est chargé des lieux saints musulmans dans la Vielle ville. C'est la première fois depuis 2000, au moment de l'explosion de la deuxième Intifadha que la prière du vendredi a été empêchée par les autorités coloniales. Le porte-parole du mouvement politique palestinien Hamas, Sami Abou Zohri, a estimé que l'attaque était «une réponse naturelle au terrorisme sioniste et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa». La police d'occupation israélienne prenant parti en faveur des activistes du mont du Temple, mouvement extrémiste se considérant comme possesseur des lieux saints, tient en joue les Palestiniens vivants dans la ville, notamment ceux vivant aux abords de l'esplanade des Mosquées. Le vendredi jour de prière devient à chaque fois un moment de grande tension, les autorités d'occupation redoublant d'entraves pour les fidèles. Pourtant la police coloniale est supposée s'assurer du respect du statu quo et des accords avec la Jordanie et du fait que seuls les Palestiniens peuvent y prier le vendredi. Mais cet accord n'est que partiellement respecté par la partie occupante. Selon un statut en vigueur depuis des décennies, les Juifs sont autorisés à visiter l'esplanade, mais pas à y prier. Les plus fanatiques des Juifs orthodoxe ne se font pas prier pour venir provoquer les Palestiniens. Des fouilles sont d'ailleurs entreprises depuis des années sous le dôme du rocher par les autorités coloniales. Des explorations qui menacent les fondements même de la vielle mosquée.
M. B.


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