Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Vers le contrôle des exportations alimentaires avec intrants subventionnés Un Conseil interministériel présidé par Tebboune s'est penché sur la question
La baisse des dépenses, qui figure parmi les priorités inscrites au plan d'action du gouvernement, au même titre que la réduction des importations et le ciblage des transferts sociaux, va désormais impliquer les productions alimentaires utilisant des intrants subventionnés et dont les produits sont destinés à l'exportation. La baisse des dépenses, qui figure parmi les priorités inscrites au plan d'action du gouvernement, au même titre que la réduction des importations et le ciblage des transferts sociaux, va désormais impliquer les productions alimentaires utilisant des intrants subventionnés et dont les produits sont destinés à l'exportation. Cette activité industrielle a été l'objet d'un Conseil interministériel présidé, hier à Alger, par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué un communiqué des services du Premier ministère. Pour cerner au plus près la question, M. Tebboune s'est entouré des ministres des Finances, Abderrahmane Raouia, et du Commerce, Ahmed Abdelhafid Saci, du Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal, du directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, et du président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. Le ministre du Commerce a ouvert le conseil interministériel avec la présentation d'un compte-rendu dans lequel seront listées «les incohérences qui caractérisent le fonctionnement de certaines filières dont les produits sont éligibles à l'exportation», a indiqué le communiqué. Selon ce rapport, «les contradictions et anomalies relevées ont trait aux différents niveaux de la chaîne et concernent aussi bien le système des approvisionnements que ceux de la production et de la distribution», précise le texte. Le constat fait et après avoir écouté les remarques, recommandations et précisions des responsables présents, le Premier ministre les a instruit «de mettre en place une commission intersectorielle qui sera présidée par le ministre des Finances et dans laquelle sera également représenté le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche». Cette commission a pour mission l'élaboration d'«un rapport détaillé sur cette problématique dans un délai d'un mois», note le communiqué. Les conclusions auxquelles aboutira l'expertise «seront soumises à l'appréciation du Premier ministre et devront être accompagnées de propositions de solutions à même de mettre un terme aux conséquences directes engendrées par ce phénomène, notamment aux préjudices constatés sur le développement de l'économie nationale», conclut le Premier ministère qui confirme ainsi sa ferme intention de mettre un terme à toutes les actions, opérations, marchés, et projets engageant les finances publiques sans garantir un retour sur investissement. Le ton a été donné par le gel, par M. Tebboune, des affectations des fonciers industriels et agricoles, la révision du cahier des charges pour le montage de véhicules ainsi que le rappel à l'ordre des opérateurs ayant failli à leurs engagements dans la réalisation et la livraison de chantiers et/ou projets publics après avoir bénéficié de crédits, facilitations et avantages de l'Etat. H. G.