Algériennes, Palestiniennes… ou Sahraouies, toutes ces femmes forcent l'admiration et imposent le respect. Des combats différents pour un même objectif : résistance à la domination. Celle de l'homme, celle du colonialisme… Quelle que soit l'origine, le mal est toujours le même. C'est en rendant hommage aux Palestiniennes et aux Sahraouies que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a entamé son discours, hier, au palais des Nations, lors d'une cérémonie organisée en l'honneur de la femme algérienne à l'occasion de la célébration de la journée du 8 mars. «En ce 8 mars 2009, ma première pensée va aux femmes palestiniennes et à celles de Ghaza en particulier. Je salue avec respect et déférence leur patriotisme et leur dignité dans leur combat exemplaire contre la tentative d'extermination menée par l'armée israélienne». Et au président d'exprimer, à l'occasion, sa solidarité et son soutien : «Je voudrais les assurer de notre solidarité et de notre soutien et leur dire qu'une cause juste finit toujours par triompher». Après les Palestiniennes, le président évoquera les Sahraouies vivant dans les camps de réfugiés. Ces battantes sans armes, sans défense, sont résignées à subir les dures conditions de vie dans des camps installés dans des terres étrangères pour que la voix du peuple sahraoui soit entendue à travers le monde entier. Une voix qui ne cesse d'appeler à l'indépendance des territoires occupés. «Ma deuxième pensée va aux femmes sahraouies auxquelles je rends hommage pour leur participation active et multiforme à la lutte de leur peuple pour le droit à l'autodétermination», affirmera le chef de l'Etat. Non sans insister davantage sur la détermination de ces braves femmes à aller au bout de leur objectif, à côté de leurs frères, les hommes, mobilisés pour la plupart dans les troupes de l'armée de libération des territoires occupés : «Leur opiniâtreté et leur détermination à braver la colonisation et les terribles conditions de vie dans les camps de réfugiés forcent notre admiration, notre respect et notre solidarité en tant que peuple ayant vécu les affres de la colonisation et les sacrifices consentis pour la libération nationale». En rendant ainsi hommage aux femmes palestiniennes et sahraouies, à l'occasion du 8 mars, le chef de l'Etat n'exprime pas sa solidarité aux seules femmes battantes de ces deux pays frères, mais aussi pour l'ensemble des peuples palestinien et sahraoui et leur cause pour l'indépendance. K. M.