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Un dépistage prématuré «éviterait» une malformation du nouveau-né
Les médecins unanimes sur le sujet
Publié dans La Tribune le 14 - 03 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Seul le dépistage précoce pourra épargner à la femme enceinte une déconvenue à l'accouchement, autrement dit, mettre au monde un bébé présentant des anomalies congénitales ou malformations. Une étude nationale remontant à 2007 a prouvé qu'environ 95% des malformations congénitales ne sont pas décelées. Un pourcentage criant ! Depuis, aucun chiffre n'est venu tempérer ou accentuer ce taux, pour la réduction duquel la mise en place d'une formation adéquate s'impose à plus d'un titre. Le CHU de Constantine, par exemple, opère de temps à autre des nouveau-nés présentant notamment une luxation de la hanche.
Cette anomalie n'aura pas laissé indifférents des orthopédistes qui «recommandent» aux pouvoirs publics des œuvres concrètes. Le dépistage par-dessus tout. Celui-ci peine à voir le jour, si l'on excepte l'imagerie médicale du «gynéco-obstétricien». Mais le fœtus aura déjà subi la malformation. Les spécialistes ne cessent de hausser le ton pour la prise de conscience de la mise en place des moyens adéquats assortis de personnels médicaux en formation continue, allant de la sage-femme au ès-qualité, en vue d'épargner aux couples … une naissance pas toujours facile à digérer…
Obésité, diabète de type 1 ou 2, tabagisme, médication… sont autant de facteurs qui favorisent une malformation aux nouveau-nés. «Dans ces conditions, ce sera une grossesse à risque dont les conséquences sont néfastes pour la santé du futur bébé. Ainsi, il est préférable pour ces mamans porteuses de révéler d'emblée à leur médecin censé suivre leur grossesse toutes les pathologies auxquelles elles font face afin de prendre à temps les mesures médicales qui s'imposent pour préserver la bonne santé de l'embryon», devait nous dire un gynécologue privé et d'ajouter à propos du danger encouru chez les femmes présentant notamment un diabète : «En fait, celles-ci sont confrontées à plus de risques, comparativement à celles non diabétiques, d'accoucher d'un bébé montrant un problème à la naissance. Cette thèse a été d'ailleurs confirmée par une étude dans un journal officiel américain, il y a près d'une année. Cela dit, ces malformations cardiaques, du cerveau, des reins… ont été observées chez des nouveau-nés. Ce qui constitue par ailleurs les principales causes de mortalité.» Il va sans dire que les femmes diabétiques sont la première cible d'une déconvenue à l'accouchement. C'est pourquoi les spécialistes leur prônent dès les premiers stades de la grossesse un suivi rigoureux. «Par le passé, des femmes craignaient la prise de médicaments traitant leur diabète par peur de voir leur grossesse interrompue. Alors qu'elles ignoraient qu'en agissant de la sorte elles ne font qu'aggraver l'évolution de leur gestation. Une femme enceinte pourra au contraire se soigner tout en étant vigilante sur la prise de ses médicaments. Heureusement que cette appréciation s'est dispersée ces dernières années à la faveur des campagnes de sensibilisation notamment. Se présentant pour des premières consultations, les femmes que j'ausculte quotidiennement annoncent la couleur de leur pathologie, car estimant sensiblement le danger qu'encourt leur fœtus. Cela étant un acquis considérable pour minimiser des facteurs congénitaux.» Dans le même ordre d'idées, cela nous amène à mettre en relief la prise de médicaments qui suscite de nombreuses interrogations auxquelles il faut vite répondre : «Le gynécologue prescrira le médicament selon le risque qu'il pourra entraîner pour le nouveau-né. Il est des médicaments autorisés, déconseillés et contre-indiqués. Seul le médecin traitant est habilité à prescrire ce dont la femme aura besoin», explique notre interlocuteur. Cependant, quels types de risques provoquent une anomalie chez le fœtus ? Tératogènes, fœto-toxique et néonatal sont les trois risques qui pèsent lourd sur le développement du fœtus, correspondant notamment dans le premier cas à l'apparition d'anomalies dans l'anatomie ou le fonctionnement des organes de l'embryon (les deux premiers mois de la grossesse). Sur un autre registre, il faut savoir que les mariages consanguins, même s'ils ont régressé, ont constitué de tout temps un danger pour le nouveau-né. C'est le milieu rural qui est le plus affecté par ce type nuptial. Le dépistage prénatal ne se fait pas encore malheureusement dans nos hôpitaux pour déceler d'éventuelles «anomalies chromosomiques». Pourtant existant au CHU, le projet ficelé par le professeur Sakhri attend désespérément un «promoteur» potentiel, la direction hospitalière renvoie aux calendes grecques cette idée aux bons points. La problématique de dépistage reste du moins le talon d'Achille dans les hôpitaux malgré les séminaires et colloques qui se multiplient, en vain.


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