De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Le président et candidat de Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a animé hier un meeting électoral au niveau du théâtre communal de Bouira, en présence de plusieurs citoyens venus des différentes localités. Ce meeting a été organisé durant les derniers jours de la campagne dans le but de marquer l'électorat. Tout en évoquant son passé de détenu politique pour avoir participé à la création dans les années 80 d'associations de chouhada et des droits de l'Homme, M. Ali Fawzi Rebaïne, a appelé à voter pour lui. Il a également appelé les jeunes à ne pas désespérer, mais à résister contre la politique de despotisme exercée sur le peuple depuis l'indépendance du pays. Dès le début se son intervention, Fawzi Rebaïne a déclaré : «Nous n'avons aucun moyen de contrôler le déroulement du scrutin [qui a déjà commencé] de la communauté algérienne établie à l'étranger.» Il dira aussi que par manque de moyens financiers, il n'a pu s'adresser à cette communauté, au moment où «tous les moyens dont disposaient les ambassades et les consulat ont été consacrés à un seul candidat». Il dénoncera la politique de deux poids, deux mesures des médias lourds et de l'administration, précisant que la fraude, ce n'est pas uniquement dans le pays mais également à l'étranger ; ni le ministère des Affaires étrangères ni une autre institution ne nous ont associés dans la préparation de l'élection en ce qui concerne les émigrés. «Nous avons décidé d'être avec la population et Ahd 54 est le parti des démunis et des pauvres», poursuit-il. Après avoir fait un constat les plus drastiques de la vie quotidienne des citoyens, notamment vu l'augmentation inquiétante des prix des produits alimentaires de base, M. Rebaïne a déclaré : «Les richesses dont dispose l'Algérie doivent être réparties équitablement entre les citoyens algériens, et particulièrement parmi les catégories démunies. Assez de démagogie, assez de passe-droits, le peuple algérien a le droit de vivre dignement.» la question amazighe a été également abordé, en indiquant qu'il est temps que cette revendication sorte des marchandages politiques, promettant s'il est v élu, de consacrer tamazight comme seconde langue officielle par décret présidentiel. «Comment sont-ils restés au pouvoir en dépit de l'échec de leurs politiques ?» s'est-il interrogé, invitant les électeurs à opter pour un procédé démocratique et à s'exprimer le 9 avril prochain «pour qu'ils quittent le pouvoir». Il appellera à soutenir son programme, basé, selon lui, sur «un ensemble de solutions à la crise multidimensionnelle que vit l'Algérie».