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Deuil du RCD et dérapage de Mezrag
L'un tente d'occuper la scène médiatique l'autre se perd en conjectures
Publié dans La Tribune le 04 - 04 - 2009


Photo : Riad
Par Abdelkrim Ghezali
Saïd Sadi a décidé de boycotter l'élection présidentielle sans avoir les moyens de mener campagne pour son choix politique comme le fait le FFS. Le RCD est en crise politique et organique depuis quelques années d'autant que cette crise est devenue publique après les sorties médiatiques de l'ex-numéro deux du parti, Djamel Fardjallah. Cette crise s'est aggravée lorsque Sadi a décidé de façon unilatérale de geler les activités du parti. C'est là où le fanion noir aurait dû être brandi et accroché ostensiblement au-dessus du fronton du parti, qui naquit un jour en grande pompe et en fanfare.
«Le MCB est mort, vive le RCD !», scandait-on en ce mois de février 1989. Ce week-end, à la place de l'emblème national, un fanion noir en signe de deuil, flotte honteusement au fronton de son siège national. Pour Rabah Boucettta, un des responsables du parti, «le drapeau noir est une manière de protéger l'emblème national des méthodes malsaines utilisées durant la campagne électorale».
Ce forfait inédit a suscité des réactions de désapprobation de la classe politique qui estime que rien ne peut justifier l'acte du RCD. La Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSP) a condamné l'initiative du RCD, estimant que
«ses responsables font de la surenchère au nom du nationalisme, de la démocratie et de la protection des symboles de l'Etat et des fondements de la nation». Les responsables de ce parti ont ainsi «délibérément porté atteinte à l'un de ces symboles en ôtant l'emblème national et en hissant un drapeau noir», selon cette commission qui dénonce un «acte absurde et irresponsable».
De son côté, l'UGTA s'est déclarée «profondément consternée et indignée par l'acte inqualifiable commis par le RCD». Moussa Touati a aussi réagi avec force contre l'initiative du RCD, estimant que ce parti a le droit de s'exprimer et d'adopter la position qui lui sied sans pour autant s'arroger le droit de porter atteinte à l'emblème national. Certes, le RCD n'est pas une institution publique, donc n'est pas tenu d'accrocher l'emblème national au fronton de son siège. Cependant, la symbolique d'un fanion noir à la place du drapeau déjà en place est un faux pas de trop de nature à isoler le RCD plus qu'il ne l'est déjà. La défense des symboles de la République ne se fait pas en effaçant ces mêmes symboles, que d'autres attaquent ouvertement, comme Madani Mezrag, qui justifie l'assassinat de Abdelhak Benhamouda. Mezrag s'embrouille dans ses contradictions quand il dit ne pas vouloir porter atteinte à l'Etat algérien et d'ajouter que Benhamouda a été assassiné parce qu'il était armé et qu'il refusait les négociations engagées avec l'ex-AIS. Comme si Mezrag voulait dire que tout ceux qui avaient des positions divergentes avec les siennes méritaient d'être assassinés. Comment peut-il dans ce cas se réclamer de l'esprit de la réconciliation nationale dont il a bénéficié ? La forfaiture du RCD et les propos graves de Mezrag se rejoignent en fait et n'augurent de rien de bon ? En tout état de cause, la caravane passe…


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