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L'élite économique absente
Campagne électorale
Publié dans La Tribune le 06 - 04 - 2009

La campagne électorale prendra fin aujourd'hui. De nombreuses questions économiques ont été abordées par les six candidats tout au long de leur périple à travers les différentes régions des pays. Mais d'autres questions ont été occultées. Elles sont passées pratiquement inaperçues dans les discours des prétendants à la présidentielle.
Mais ce ne sont pas uniquement ces questions qui ont été mises à l'écart.
Les experts économiques ont également brillé par leur
absence dans cette campagne. Ils sont très peu nombreux à avoir «osé» donner leur avis sur les programmes économiques des candidats. Lesquels dans la majorité des cas n'ont pas fait appel à l'élite économique pour préparer leurs propositions. On aura assisté globalement à des discours où le constat l'a emporté sur la suggestion des solutions ou sur des solutions superficielles. Qu'elle soit établie en Algérie ou à l'étranger, l'élite économique n'a pas été consultée pour l'élaboration des programmes. De son côté, cette élite s'est refusé à se prononcer ne serait-ce que pour analyser ou commenter les promesses électorales.
Selon les experts contactés à cet effet, il y a lieu d'abord de définir l'élite économique dont on peut tirer quatre catégories dans ce cas. «Est-ce les opérateurs économiques ou la sphère productive du pays ?» s'interroge un ancien chercheur du CREAD. Et de répondre à ce sujet : «A ce niveau, il n'y a pas photo. C'est du jamais-vu.» Une manière de dire que ceux qui constituent cette sphère réagissent aux programmes électoraux et se sont engagée dans la campagne financièrement ou par d'autres moyens selon leurs intérêts. C'est-à-dire que ceux qui ont affiché publiquement leurs choix l'ont fait par opportunisme. D'ailleurs, à chaque campagne électorale, le même scénario de répète. Si l'on prend les experts, au sens propre du terme, la réaction s'est faite selon la couleur politique, c'est-à-dire l'appartenance partisane. La troisième catégorie d'élites a carrément refusé de s'exprimer publiquement.
Là aussi, c'est pour protéger leurs intérêts. En fait, les experts faisant partie de cette catégorie même s'ils ne partagent pas les idées proposées par les candidats et même s'ils ont des suggestions claires se sont abstenus de le faire. Pourquoi ? A ce sujet, on évoque la crainte d'être écarté du marché de la consultation après les élections. Car, faut-il le noter, ces experts sont régulièrement sollicités pour des études de consultation avant et pendant la réalisation des projets, ceux lancés notamment par l'Etat. «Le fait de donner un avis qui diverge risque de coûter cher à ces derniers», fera remarquer l'ancien chercheur du CREAD. Il y a, par ailleurs, ceux qui s'affichent ouvertement par opposition et non par conviction. Donc, en finalité, il y a quasi-absence de personnes objectives qui œuvrent pour l'intérêt de l'économie nationale sans calculs politiques ou financiers. Et dire que le facteur humain est important dans l'exécution de tout programme et que la relance économique se base sur le management et la responsabilité des opérateurs économiques. D'où «la nécessité d'investir dans les idées pouvant servir l'avenir du pays», comme l'ont recommandé les spécialistes qui sont apparus timidement dans cette campagne.
S. I.


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